Satoshi Kanazawa et ses collègues de la London School of Economics (LSE) ont mis à jour des différences significatives dans les préférences de timing du sommeil entre les individus en fonction de leur QI. Selon Kanazawa, les humains ancestraux étaient diurnes, et l'évolution vers des activités plus nocturnes est une «nouvelle préférence de l'évolution» qui se retrouve chez les individus plus intelligents et dénote un «niveau de complexité cognitive plus élevé».
Cette étude vient plutôt à l'encontre de l'idée reçue selon laquelle «le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt», et plusieurs études qui cherchaient à la prouver: En 2008, Marina Giampietro et son équipe avaient trouvé que les personnes «du soir» ont tendance à être moins fiables, moins stables émotionnellement, et plus enclins à souffrir de dépression, d'addictions ou de troubles du comportement alimentaire.
Des chercheurs de l'Université de Columbia ont également trouvé que se coucher tard et dormir peu rend les adolescents plus susceptibles de basculer dans la dépression et même de faire des tentatives de suicides.
Les personnes qui sont «du soir» sont plus créatives (citant encore une étude de Marina Gampietro) et se réveiller trop tôt est plus stressant (l’hormone du stress, le cortisol, est en plus grande quantité dans le corps à 7 heures du matin).
Slate.fr News Yahoo 24/11/2010