Nicolas Sarkozy (11 mars 2010)

Nicolas Sarkozy (11 mars 2010)

AFP/PHILIPPE WOJAZER
Le président de la République n'a pas renoncé à une "TVA sociale" pour financer la protection sociale

C'est ce qui ressort d'un article du Figaro.fr donnant les grandes lignes d'une interview du président de la République qui sera publiée samedi dans Le Figaro Magazine.
Dans le même temps, il annonce "une pause" dans les réformes "au second semestre 2011" pour permettre au Parlement d'"améliorer" celles qui sont déjà entrées en vigueur,


Sur les élections régionales, il répète ce qu'il a déjà dit à Pontarlier : "élections régionales, conséquences régionales".
Le chef de l'Etat réaffirme qu'il n'y aura pas de remaniement important juste après les régionales, mais plus tard. Selon 
leFigaro.fr, "le président envisage peut-être une 'nouvelle étape' mais seulement après la réforme des retraites - un texte devrait être déposé au parlement en septembre - , même s'il n'exclut pas d'ici là 'quelques adaptation gouvernementales'.

Pas de hausse d'impôt direct, mais la taxe carbone et peut-être la TVA sociale
Il promet de ne pas augmenter les impôts, mais dit ne pas avoir renoncé à la TVA sociale pour financer la protection sociale sans taxer le travail. Il réaffirme que la taxe carbone verra aussi le jour.  Enfin, il a également exclu toute remise en cause du bouclier fiscal.
Sur la réforme des retraites, le chef de l'Etat dit qu'elle concernera salariés du privé comme du public.

"Pauses dans les réformes fin 2011"
Enfin, sur sa candidature ou non à un nouveau mandat, il déclare au Figaro Magazine : «Je prendrai position à la fin de 2011, en tenant compte d'un certain nombre de critères collectifs et personnels». Il annonce aussi "une pause"  dans les réformes "au second semestre 2011" pour permettre au Parlement  d'"améliorer" celles qui sont déjà entrées en vigueur.
Insécurité et ouverture
Nicolas Sarkozy défend par ailleurs sa politique d'"ouverure politique" de plus en plus critiquée dans son camp : "Je suis prêt à créer un léger sentiment d'incompréhension momentanée pour inscrire (...) la démocratie française dans l'exemplarité", affirme-t-il.

Il flatte en revanche l'opinion de droite en assurant ne pas avoir enterré le débat controversé sur l'identité nationale française et en promettant des "mesures importantes" en avril. Il annonce également son intention de "passer à la vitesse supérieure" en matière de lutte contre l'insécurité, notamment par la généralisation de la vidéo-surveillance.
11/03/2010 Info France 3