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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 07:30

 

mobilisation record

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LePost par Chimulus 07/09/2010

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 07:00

 

« Laissez les enfants manger ce qu’ils veulent »
C’est ce que titre Le Parisien, qui consacre une page au « livre à contre-courant » du Pr Patrick Tounian (hôpital Trousseau, Paris), « éminent professeur en nutrition [qui] dénonce l’excès de pression alimentaire des parents sur leurs enfants ».
« Et explique pourquoi ils doivent manger de tout avec plaisir », poursuit le journal.

Alexandra Echkenazi note ainsi que ce « livre choc » (« L’alimentation de vos enfants. Enquête sur le marketing et les idées reçues », éditions Denoël) « risque d’ébranler les croyances de nombreux parents persuadés de bien faire en appliquant les injonctions nutritionnelles diffusées par le corps médical ».
« Résultat, ils font subir une véritable dictature alimentaire à leur progéniture. Avec le risque de provoquer des carences chez leurs enfants, privés de gras et de sucre », indique la journaliste.

Alexandra Echkenazi aborde la recommandation de « manger au moins 5 fruits et légumes par jour, devenue pour bon nombre de parents une idée fixe. Au point que certains n’hésitent pas à transformer leur progéniture en lapins, devant absorber près de 400 g de végétaux par jour. […] Or non seulement c’est une gageure, mais rien ne prouve que c’est bon pour les petits ».
Le Pr Tounian écrit par ailleurs qu’« il n’y a rien de mal à manger un fast food de temps en temps ». Florence Pujol, diététicienne et nutritionniste, explique que
 « contrairement aux adultes, les enfants régulent leur appétit à la calorie près. Ils ne mangeront que ce dont ils ont besoin. Ils ne peuvent pas faire d’excès. C’est en les forçant à avoir un régime alimentaire strict […] qu’on dérégule la capacité des enfants à savoir ce dont leur corps a besoin ».
Le Pr Tounian ajoute que
 « l’obésité est une maladie préexistante à l’alimentation. Certains enfants sont programmés pour être gros, les parents doivent déculpabiliser ».
 Le spécialiste estime qu’« aujourd’hui, l’alimentation est devenue une thérapeutique. […]
Il faut que les repas redeviennent un moment de plaisir et de convivialité ».
Médiscoop Laurent Frichet 07/09/2010

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 05:30

LE LAVE-VAISSELLE...

C'est un gars qui rentre chez lui après le travail, sa femme est sortie pour la soirée, il se prépare alors à souper et mange.

Après, il rince sa vaisselle et voit un mot sur le lave-vaisselle:

PROPRE MAIS PAS Vidé

Alors il vide le lave-vaisselle. La soirée se passe puis il se prépare à aller se coucher. Va prendre sa douche, se couche dans le lit et se colle le papier sur le front :

PROPRE MAIS PAS Vidé !

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 05:00

Fête des Adrien et Nativité de N.D.

 

Matin 06:00 – 12:00

Rain showers 16°C Light breeze, 2 m/s from south

Midi 12:00 – 18:00

Fair 18°C Light breeze, 3 m/s from south-southwest

 

Soir 18:00 – 00:00

Partly cloudy 20°C Gentle breeze, 4 m/s from south-southwest

Étymologie : Ce beau prénom a pour origine latine l'adjectif hadrianus, signifiant " originaire de la ville d'Hadria ".
C'était, dans l'Antiquité, un port de Vénétie. Il a donné son nom à la mer qui le bordait, l'Adriatique, ainsi qu'à une grande famille romaine qui en était originaire et que le fameux empereur Hadrien a illustrée. Adrien a été très vite répandu dans toute la partie de l'Europe colonisée par les Romains. Ce fut le nom de six papes, lignée qui comprend le seul pape anglais de l'histoire, Adrien IV (mort en 1159), et le dernier pape non italien avant Jean-Paul II, Adrien VI, un Hollandais mort en 1523. En France, depuis les années 1970, Adrien est un prénom en pleine santé : plus de trois mille l'an dernier. Saint Adrien était, au début du IVe siècle l'un des soldats romains chargés d'arrêter et d'emprisonner les chrétiens de la région de Nicomédie, en Asie Mineure. Il se laissa convertir par eux et se fit baptiser. Arrêté à son tour, il fut décapité.

Source tous-les-prenoms.com

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 18:36

 

Les syndicats dopés par une forte mobilisation sur les retraites

Les syndicats français estiment avoir gagné leur pari de mobiliser plus de deux millions de personnes contre la réforme des retraites pour obliger le gouvernement à modifier son projet en profondeur.

 

 

Les centrales syndicales, qui prévoient déjà une autre mobilisation avant fin septembre, ont crié victoire après une journée de grèves et de manifestations encore plus réussie que celle du 24 juin dernier, lorsque deux millions de personnes avaient selon elles défilé dans les rues.

"C'était l'objectif et le gouvernement ne pourra pas faire comme s'il ne s'était rien passé aujourd'hui", a dit à Paris le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault.

La CFDT a évoqué en fin de journée un chiffre de 2,5 millions de manifestants tandis que la CGT parlait de 2,7 millions de personnes dans toute la France.

Même si le ministère de l'Intérieur a donné un chiffre de 1,12 million de manifestants, contre 800.000 en juin, la mobilisation a été importante partout dans le pays.

A Paris, il s'est agi de la plus grande manifestation à ce jour contre le projet de réforme des retraites.

Les manifestants étaient 80.000 selon la préfecture de police et 270.000 selon la CGT. C'est le double de la manifestation parisienne du 24 juin, où ils avaient été 47.000 d'après la police et 130.000 selon les organisateurs.

A Marseille, 200.000 personnes ont défilé selon les syndicats, contre 120.000 en juin, et à Lyon ils étaient 30.000 contre 25.000 il y a deux mois et demi. A Bordeaux, de 40.000 à 100.000 manifestants ont défilé selon les sources, contre une fourchette de 25.000 à 70.000 en juin.

LES DÉPUTÉS ENTAMENT LE DÉBAT

"Du fric pour nos retraites, il y en a !", pouvait-on lire sur une pancarte à Bordeaux sous un portrait de Liliane Bettencourt, signe, comme dans tous les cortèges, de l'impact des soupçons de trafic d'influence qui pèsent sur le ministre du Travail, Eric Woerth, pour ses liens avec l'héritière de L'Oréal, femme la plus riche de France.

Les syndicats, qui se battent contre le report de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans à l'horizon 2018, ont reçu le soutien de l'opposition dans les défilés qui se sont déroulés dans plus de 200 villes de France.

Le Parti socialiste, par la voix de son premier secrétaire Martine Aubry, qui participait au cortège parisien, a une nouvelle fois promis de remettre le curseur à 60 ans.

L'objectif des syndicats était de faire pression sur les députés qui ont entamé le débat sur ce projet qui vise à rétablir l'équilibre des régimes de retraite en 2018.

Mais les syndicats savent que la journée de mardi ne suffira pas à elle seule à faire plier le gouvernement.

La majorité a martelé ces derniers jours qu'elle ne renoncerait pas à l'essentiel, le report de l'âge légal de départ à la retraite, même si l'exécutif a confirmé mardi des gestes sur les carrières longues, les métiers pénibles, les polypensionnés ou les retraites des femmes.

"En proposant 62 ans, le gouvernement a fait un choix raisonnable et en même temps un choix qui est incontournable pour assurer le financement des retraites des Français", a dit à l'Assemblée nationale le Premier ministre, François Fillon.

Il s'est dit "ouvert au débat pour peu que l'on ne perde pas de vue l'objectif de la réforme".

Le gouvernement insiste sur le fait qu'à 62 ans, la France serait encore en dessous de ce qui se fait dans d'autres pays d'Europe, comme en Allemagne, où le seuil a été porté à 67 ans.

SCEPTICISME SUR LA GRÈVE GÉNÉRALE

Dans ce contexte, les syndicats se préparent déjà à maintenir la pression au-delà du 7 septembre lors d'une réunion intersyndicale qui aura lieu mercredi, tout en excluant de facto l'organisation d'une grève générale.

"Demain on a une intersyndicale, on ne peut pas s'arrêter là, donc (il y aura) un mouvement vraisemblablement avant la fin du mois", a déclaré le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, sur France 5.

A l'Elysée, on a d'ores et déjà intégré cette donnée.

"Ils ont déjà décidé une nouvelle journée d'action", a-t-on déclaré dans l'entourage du président, tout en minimisant le mouvement en estimant que le taux de grévistes est faible.

"Ils jalonnent le parcours de pierres qui sont des journées nationales d'action, ce qui est traditionnel dans la culture sociale française", ajoute-t-on de même source.

A l'exception des gestes annoncés et considérés mineurs par les syndicats, le gouvernement entend tenir bon sur une réforme jugée essentielle pour assurer l'avenir d'un régime qui, si rien n'est fait, connaîtra un déficit de 50 milliards d'euros par an en 2020 selon le Conseil d'orientation des retraites.

L'exécutif peut se fonder sur les sentiments partagés des Français exprimés dans un sondage de l'Ifop diffusé mardi.

Cette étude note que l'opinion soutient majoritairement le principe d'une réforme, puisque 53% des interviewés estiment que le gouvernement est "courageux dans ses choix".

Mais seuls 33% jugent que le gouvernement est "juste dans ses choix" et 70% considèrent les manifestations justifiées.

Le journée de grève a provoqué de fortes perturbations dans les transports, l'éducation et divers services publics.

La grève a été suivie par 24,8% des fonctionnaires de l'Etat, alors qu'ils n'étaient que 18,7% en juin, et par 42,9% des cheminots, contre 39,8% il y a deux mois et demi.

Elle a été respectée par 29,3% des enseignants, dit le ministère de l'Education nationale, tandis que les syndicats de la FSU chiffrent les grévistes à 60% dans le primaire et 55% dans le secondaire, soit davantage que le 24 juin.

Reuters Yves Clarisse, avec Service France, édité par Gilles Trequesser News Yahoo 07/09/2010

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 10:37

 

Moi, ce mardi, je reste à la maison... et manifeste à ma manière!

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Chacun sa manière de se mobiliser contre la réforme des retraites..

 

LePost par Chimulus 07/09/2010

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 07:00

Roms : un drame post-communiste

Le rideau de fer avait du bon…

 

1les-Roms.jpg

 

Mon errance journalistique m’a conduit tout récemment à Bratislava, capitale de la Slovaquie. À peine étais-je arrivé dans cette charmante cité danubienne qu’un drame mettait tout le pays en émoi : un ancien militaire, chômeur depuis deux ans, s’est mis à tirer à la mitraillette depuis la rue sur des appartements de son immeuble occupés par des familles roms. Résultat : huit morts, dont le tireur qui a retourné son arme contre lui une fois son forfait accompli, et sept blessés. La police n’a pas réussi à déterminer précisément les motivations de cet acte meurtrier : crime raciste ou coup de folie ? Probablement un mélange des deux.

Il n’empêche : la « question rom », sous-jacente dans tous les débats politiques d’Europe centrale et orientale, revient au premier plan dans un pays qui a pourtant beaucoup d’autres chats à fouetter ces derniers temps. Le nouveau gouvernement de centre-droit, qui vient d’entrer en fonction doit en effet affronter les séquelles de la crise économique, apaiser les tensions avec un voisin hongrois taraudé par la bête nationaliste, et surveiller du coin de l’œil son autre voisin, l’Ukraine, où le nouveau président, Viktor Yanoukovitch, est plus favorable à Moscou que la précédente occupante du poste, Ioulia Timochenko. Dans la liste des tâches que le nouveau Premier ministre, Mme Iveta Radicova, avait inscrites sur son calepin avant d’entrer en fonction « s’occuper des Roms » arrivait en antépénultième position, juste avant « penser à tacler Nicolas Sarkozy ».

Le mode de survie des Roms de Slovaquie

La Slovaquie, contrairement à la Roumanie et la Bulgarie « n’exporte » pas ses Roms. Ces derniers, qui constituent environ 10% de la population, estiment que les conditions de vie qui leur sont assurées par l’Etat-providence slovaque – équivalent du RMI local et gratuité de soins de qualité – les dispensent d’aller faire la manche à Paris ou à Rome. À ce prix, on peut supporter l’opprobre des Slovaques, et les murs que ces derniers érigent dans les villages pour isoler les quartiers où ils résident. Ce mode de survie, en revanche, a le don d’énerver la population non-rom du pays, et cela d’autant plus que celle-ci a été soumise à rude épreuve ces dernières années malgré le décollage économique remarquable de la Slovaquie. L’entrée dans l’euro, en janvier 2009, avait exigé une réduction drastique des dépenses publiques, au détriment des services rendus à la population, des salaires et des retraites. Les Slovaques n’étant pas des Grecs, il leur avait échappé qu’on peut bidouiller les statistiques pour s’éviter trop de désagréments…

Comme les Roms ne cherchent pas trop à quitter la Slovaquie, Bratislava ne s’est pas retrouvée, comme Bucarest ou Sofia, placée sous les feux de l’actualité grâce aux expulsions sarkoziennes : celles-ci ont en effet révélé ou rappelé la situation lamentable réservée aux Roms de Roumanie et de Bulgarie1, parqués dans des ghettos immondes et objet du mépris généralisé de la population et de ses gouvernants.

Je me suis donc précipité chez mon amie Iveta Radicova2 pour qu’elle éclaire ma lanterne sur cette fichue question rom, à propos de laquelle je lis et j’entends tout et son contraire, y compris dans ce salon. Il faut préciser qu’avant de faire Premier ministre, Iveta a été longtemps prof de sociologie à l’université de Bratislava, aussi s’est-elle penchée sur ce problème bien avant d’entrer en politique. Elle s’est donc fait un plaisir de m’expliquer la complexité de cette affaire, ce qui me changeait agréablement des propos péremptoires entendus en France à ce sujet ces derniers temps. Sans remonter jusqu’à l’arrivée en Europe, au cours du Haut Moyen-âge, de ces nomades originaires du Rajasthan et autres contrées avoisinantes, Iveta Radicova estime essentiel de prendre en compte l’histoire de ce peuple dans la région au cours des trois derniers siècles.

Dans l’Europe des Empires : l’échec de l’intégration

Aux confins de deux empires multinationaux, l’empire ottoman et la double monarchie austro-hongroise, les « gens du voyage » trouvaient un biotope favorable à leur mode de vie et à leurs activités. Le pouvoir central était lointain, ses fonctionnaires locaux aisément corruptibles, et leur nomadisme leur permettait de remplir quelques fonctions économiques dans des provinces rurales à l’écart des grandes voies de circulation. Marchands de chevaux qu’il élevaient et sélectionnaient, rémouleurs, rétameurs et rempailleurs, musiciens et comédiens ambulants, ils compensaient leur mauvaise réputation – pas toujours usurpée – de voleurs de poules par une utilité sociale qui n’avait pas échappé, par exemple, à l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche. Celle-ci, au début du XVIIIème siècle, s’était mis en tête de les intégrer au processus de modernisation des marches de son empire en les incitant à se fixer dans les villes et les villages et à mettre leur compétences techniques au service de la collectivité. Dans l’ensemble, ce fut un échec, car la cohabitation entre ces Roms sédentarisés et les autres peuples se révéla quasi impossible : le refus d’assimilation des premiers au mode de vie majoritaire, leur endogamie stricte confortaient chez les Hongrois, les Slaves et les Roumains des préjugés déjà bien ancrés. Privés de leurs créneaux économiques par le développement des techniques et des transports, les tribus roms ou tziganes se trouvèrent bien souvent réduites à la mendicité ou à la délinquance. Le dépeçage des empires autrichien et ottoman après la première Guerre mondiale leur conféra la nationalité des nouveaux pays où ils se trouvaient au début des années vingt du siècle dernier, mais cela n’eut que peu d’effet : la liberté de circulation en Europe centrale faisait d’eux des saute-frontières au passeport changeant et à la conscience nationale peu développée.

La situation changea radicalement pendant et après la deuxième Guerre mondiale : les Roms vivant dans les pays directement occupés par les nazis (Bohème-Moravie, Yougoslavie, Grèce) furent pour la plupart exterminés dans les camps de la mort. Ceux qui étaient restés dans les pays alliés de l’Allemagne (Roumanie, Hongrie, Bulgarie) eurent plus de chance : beaucoup d’entre eux ont survécu, car les fascistes locaux étaient moins motivés et moins efficaces que les Allemands dans la furie à vouloir faire disparaître les « peuples inférieurs » de la surface du globe.

Pendant cinquante ans, on n’entendit plus parler des Roms

Puis vint la glaciation communiste. Entre 1945 et 1948, date du « coup de Prague » qui vit la Tchécoslovaquie tomber dans l’escarcelle de Staline, une migration des Roms de Roumanie, de Hongrie et de Bulgarie vers la Slovaquie avait eu lieu, ces derniers ayant vite compris que les communistes allaient s’occuper d’eux à leur manière. À l’instar de Marie-Thérèse, mais avec des méthodes plus musclées qu’elle, ces derniers avaient le projet les faire participer à la construction du socialisme dans le cadre des directives élaborées par les divers bureaux politiques des partis communistes locaux. Cela valut également plus tard pour la Slovaquie, où les Roms avaient cru trouver un pays plus accueillant à leur mode de vie traditionnel.

Défense de bouger, de partir à l’aventure sur les routes et les chemins, tous à l’usine, aux champs et sur les chantiers. Gare au « parasitisme » qui vous conduisait tout droit dans les « camps de rééducation à régime sévère ». Pendant un demi-siècle on n’entendit plus parler des Roms de derrière le « Rideau de fer ». En Occident, seuls quelques spécialistes se préoccupaient de cette question, car les défenseurs des droits de l’homme avaient d’autres motifs pour condamner le communisme stalinien : le Mur de Berlin, puis le Goulag suffisaient à occuper l’esprit et le temps des opposants au « socialisme réellement existant ». D’un autre côté, la maxime cachée de ces régimes – « faites semblant de travailler et l’Etat fait semblant de vous payer » – se révélait plus intégratrice des Roms que l’exploitation capitaliste. L’ouvrier tchèque, hongrois ou roumain « accrochait son chapeau » à sa patère dans l’entreprise d’Etat, touchait son maigre salaire, et filait ailleurs la moitié du temps pour travailler au noir ou « perruquer » dans son atelier. Son collègue rom bullait à l’usine avant d’aller faire la fête avec les siens dans les HLM lugubres qu’on leur avait attribués à la lisière des villes, ou dans leurs masures à la campagne. Chacun son truc. Le caractère policier de ces régimes et la surveillance généralisée des populations par les « organes » de l’Etat communiste dissuadaient les potentiels maraudeurs de cette communauté d’exercer leurs activités. Les peines très sévères appliquées à ceux qui se rendaient coupables « d’atteinte à la propriété du peuple » limitaient le nombre des récupérateurs de métaux habiles à s’accaparer le cuivre des bâtiments publics et des lignes électriques. Seuls sévissaient, aux abords des hôtels et des gares, des changeurs furtifs et clandestins de devises fortes en monnaie locale qui arnaquaient joyeusement les touristes occidentaux.

Le mistigri refilé aux pays riches

Après l’écroulement du communisme, cet équilibre fut rompu : pour survivre il fallait travailler, et pas seulement pointer à l’usine et faire semblant. Le chômage fit son apparition, frappant prioritairement ceux dont la qualification professionnelle était minimale et la productivité insignifiante, ce qui était le cas de la très grande majorité de la population rom. La ghettoïsation de fait et le peu d’importance accordée par la culture rom à l’éducation donnée hors de la communauté avait abouti à la constitution d’un système scolaire à deux vitesses : une éducation au rabais pour les Roms et les écoles de qualité pour les autres. « Horreur ! » s’écrièrent les belles âmes de l’Union européenne venues inspecter les pays candidats à l’adhésion à l’UE. « Mélangez-moi tout cela vite fait, sinon vous n’aurez pas un sou de Bruxelles ! » Cela eut pour conséquence que les dirigeants des pays concernés, qui étaient persuadés que cette « déségrégation » brutale était vouée à l’échec, virent sans trop de chagrin les Roms filer vers l’Ouest, quand ils ne les poussaient pas discrètement à déguerpir. La solution consistant à « européaniser » le problème, c’est-à-dire passer en douce le mistigri aux pays riches au nom de la liberté de circulation, n’était pas pour déplaire aux nouveaux dirigeants roumains et bulgares. « Et voilà comment on aboutit à une politique contraire aux droits de l’homme en se réclamant des droits de l’homme ! » conclut Iveta Radicova à l’issue de notre conversation. « D’accord, rétorqué-je, mais alors, qu’est ce qu’on fait pour bien faire ? ».

La réponse d’Iveta à cette question ne sera pas du goût de ceux dont le cœur saigne en raison des mesures barbares instaurées par Sarkozy et Hortefeux. Elle consiste, pour l’essentiel, à s’efforcer d’augmenter par tous les moyens « l’employabilité » de ces populations en luttant sans concessions contre tout ce qui, dans la tradition rom, y fait obstacle : sortie prématurée des enfants du système scolaire, mariages précoces, transmission de valeurs incompatibles avec les lois du pays. On va encore tousser à Bruxelles.

causeur.fr 06/09/2010

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 05:30

 

LE PETIT ET SA GRAND-MÈRE...

C'est une fois un petit garçon qui se promène dans la rue avec sa grand-mère. Le gamin laisse échapper une pièce de monnaie qui tombe  par terre et arrive pour la ramasser et la vieille l'empêche en lui disant:

-Ce qui tombe par terre reste par terre.

Le petit garçon et la grand-mère reprennent alors leur chemin.

Tout à coup la grand-mère glisse et tombe par terre et elle dit:

-Veux-tu m'aider à me relever mon petit gars?

Le petit lui répond:

-Ce qui tombe par terre reste par terre.


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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 05:00

Fête des Reine  

Matin 06:00 – 12:00

Heavy rain 14°C Light air, 1 m/s from east-southeast

Midi 12:00 – 18:00

Rain 14°C Light air, 1 m/s from east-northeast

Soir 18:00 – 00:00

Partly cloudy 16°C Light breeze, 2 m/s from north

Étymologie : Transcription française du latin regina, la reine. 
Ce prénom - qui a son équivalent en anglais avec Queen ou Quennie - est attesté depuis le XVIIIe siècle, mais n'a jamais été très répandu. Sainte Reine était, au IIIe siècle, une jeune chrétienne consacrée qui vivait dans une communauté à Alésia, en Bourgogne. Le gouverneur de la région, Olibrius, voulut la séduire. Elle ne céda ni à ses menaces ni à ses promesses et il la fit décapiter. En 1906, des fouilles entreprises à Alésia mirent à jour un sanctuaire du Ve siècle qui lui était dédié. En son honneur, Alésia reçut le nom d'Alise-Sainte-Reine (Côte-d'Or).

Source tous-les-prenoms.com

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 18:39

 

Veillée d'armes avant la journée d'action sur les retraites

L'exécutif retient son souffle à la veille de la journée d'action contre la réforme des retraites et se dit prêt à lâcher du lest sur les retraites et un autre sujet sensible politiquement :

le bouclier fiscal.

 

 

 

Les syndicats et la gauche espèrent rassembler plus de deux millions de manifestants mardi, chiffre qu'ils avaient annoncé lors des précédentes grèves et manifestations du 24 juin.

"C'est une décision très difficile", a déclaré lundi le chef des députés UMP, Jean-François Copé. Il faut "prendre une décision qui par définition est impopulaire à très court terme" mais qui est "nécessaire", a-t-il ajouté sur France Info.

Le porte-parole de l'UMP est allé dans le même sens. "C'est une réforme essentielle qui demande beaucoup de courage, et nous en avons", a dit Frédéric Lefebvre sur France 2.

Fermes sur la mesure-phare, le report de 60 à 62 ans de l'âge légal, les responsables du parti présidentiel ont insisté sur les avancées promises sur la pénibilité, les polypensionnés et les carrières longues, lors du débat à l'Assemblée nationale.

Frédéric Lefebvre y a ajouté "la situation des femmes", susceptible de faire l'objet d'un geste dans la mesure où elles cotisent souvent moins longtemps que les hommes et éprouvent des difficultés à obtenir une retraite à taux plein.

Les députés examineront à partir de mardi le projet de loi qui vise à juguler les déficits croissants des régimes de retraites pour rétablir l'équilibre financier en 2018.

Le texte est dénoncé par tous les syndicats et les manifestations de mardi sont soutenues par les Français.

Trois Français sur quatre (73%) soutiennent la mobilisation contre cette réforme qu'ils jugent injuste (64%) et qui ne résoudra pas le problème des retraites sur le long terme (68%).

En revanche, 65% pensent que les manifestations n'auront pas d'impact, ajoute ce sondage Obea-InfraForces pour France Info et 20 Minutes publié lundi.

"L'HEURE EST GRAVE"

"On peut avoir une journée exceptionnelle et si elle est effectivement exceptionnelle, on peut être à un tournant", a au contraire expliqué le numéro un de la CGT, Bernard Thibault.

Il a prédit sur France Inter une mobilisation "sans doute probablement au-delà du 24 juin" et appelé l'ensemble des Français à la mobilisation car "l'heure est grave".

Les responsables UMP et les proches du président Nicolas Sarkozy ont confirmé que le relèvement de l'âge légal n'était pas négociable.

"Il n'est pas question de bouger quoi que ce soit" sur ce point, a dit Frédéric Lefebvre, tandis que Jean-François Copé a souligné que "62 ans, c'est en dessous de ce qui existe dans les autres pays d'Europe". La barre est à 67 ans en Allemagne.

Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a pour sa part déclaré dimanche qu'"il est clair que le fond de la réforme ne peut pas changer".

Il a au passage annoncé qu'une autre réforme emblématique de Nicolas Sarkozy pourrait faire l'objet d'une "petite évolution", le bouclier fiscal limitant l'imposition à 50% des revenus, fustigé à gauche comme une mesure favorisant les plus riches, et dont l'altération pourrait constituer un signe d'apaisement.

Les responsables de droite ont fait bloc autour du ministre du Travail, Eric Woerth, mis en cause dans l'affaire politico-judiciaire entourant la milliardaire Liliane Bettencourt, soupçonnée d'évasion fiscale.

L'ancien ministre du Budget et ancien trésorier de l'UMP présentera donc comme prévu la réforme à l'Assemblée mardi.

FORTES PERTURBATIONS MARDI

De fortes perturbations sont attendues mardi dans les transports. Bernard Thibault a en outre annoncé "un nombre impressionnant d'entreprises privées dans lesquelles la décision de grève pour la journée de demain a été prise".

La SNCF, prévoit deux trains Transilien sur cinq, un TER sur deux, deux TGV sur cinq et un Corail sur quatre. Le trafic Eurostar devrait être normal et huit Thalys sur dix seraient assurés.

Dans les transports parisiens, la RATP prévoit un RER A sur deux et un trafic quasi nul sur la partie du RER B sous sa responsabilité.

Les perturbations varieront suivant les lignes du métro parisien, avec deux trains sur trois sur les lignes 1 et 6, un sur deux sur les 2, 4, 7 et 13, un sur trois sur les 3, 3bis, 5, 7bis, 8, 9 et 12 et un sur quatre sur la 10.

Trois bus parisiens sur quatre devraient rouler normalement.

Le trafic aérien sera également perturbé en raison d'une grève d'une partie des contrôleurs. Air France prévoit d'assurer 50% des court et moyen-courriers à Paris-Orly, 90% des court et moyen-courriers et 100% des long-courriers à Paris-Charles de Gaulle.

Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse Reuters News Yahoo 06/09/2010

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L'humour Est La Meilleure Thérapeutique

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One session is required in almost all cases. 

Nicotine withdrawal by homeopathic mesotherapy 

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