Après le rejet de l'équivalent du pourvoi en cassation, l'amparo, il n'existe plus aucune voie de recours juridique devant la justice mexicaine.
Quelles sont les pistes envisageables pour faire pression sur le Mexique? 20minutes.fr fait le point.
Aucun officiel pour l'année du Mexique en France?
Première piste, lancée par la mère de la détenue, annuler l'Année du Mexique en France. Une piste que Florence Cassez a balayée ce week-end, préférant que l'année du Mexique en France soit l'occasion de «parler de [s]a cause, qu'on affiche [s]es photos, qu'on discute de [s]on cas à chaque événement ». Selon Le Parisien, une autre solution serait le maintien de l'événement, mais «aucun officiel n'y participerait et des débats autour du cas Cassez seraient organisés en marge de certaines manifestations», indique le quotidien.
Recours judiciaire et diplomatie
Autre riposte possible, sur le terrain judiciaire. Les avocats de Florence Cassez pourraient saisir la Cour interaméricaine des droits de l'homme, institution judiciaire qui sert à défendre et promouvoir les droits fondamentaux et les libertés individuelles dans les États d'Amérique. Cependant, si Frank Berton, l'avocat de Florence Cassez, a dit à 20minutes.fr étudier la possibilité d'un tel recours, il a aussi rappelé qu'une telle démarche pouvait prendre beaucoup de temps, et sans être forcément très concluante.
Enfin, dernier recours, la diplomatie.
En pleine présidence du G20, Nicolas Sarkozy pourrait décider de retirer à Felipe Calderon la mission qui lui a été confiée, à savoir formuler, avec la chancelière allemande Angela Merkel, des propositions sur la réforme du système monétaire international. Un camouflet pour le Mexique. Pas sûr que le chef de l’Etat veuille aller jusque là.