Un test génétique pour prédire la ménopause précoce
Le Monde fait savoir que des chercheurs britanniques de l'université d'Exeter et de l'Institut de recherche sur le cancer « ont identifié 4 variants génétiques dont la présence est associée à un risque accru de ménopause précoce ».
Anna Murray (université d'Exeter), qui a dirigé l'étude, indique dans Human Molecular Genetics que « ces résultats constituent la première étape vers la mise au point d'un test génétique facile et relativement peu coûteux qui pourrait aider les femmes affectées par une ménopause précoce ».
Le journal rappelle qu’« une femme sur 20 est affectée par la ménopause avant 45 ans (1% avant 40 ans). Or la fertilité chute 10 ans avant la ménopause, ce qui signifie qu'une femme affectée de ménopause précoce voit ses chances d'avoir un bébé décliner drastiquement dès 30 ans, un âge auquel la plupart des femmes ont aujourd'hui leur premier enfant ».
« Un test génétique permettrait à ces femmes de régler leurs choix de maternité sur leur horloge biologique », note le quotidien.
Laurent Frichet Médiscoop 19/10/2010