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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 04:47

 

DSK aurait pris François Hollande comme Premier ministre

Qu'apprend-on des proches — communicants, parents, gourous — qui vivent à l'ombre des candidats aux présidentielles ? Beaucoup de choses, à en juger par l'enquête « Les hommes de l’ombre » des journalistes Elisabeth Chavelet et Mariana Grépinet. Interview en exclusivité.

Atlantico : Difficile de résister à votre scoop sur DSK étant donné l’actualité…

 

Elisabeth Chavelet : C’est Jean-Pierre Elkabbach qui nous l’a livré. Fin avril, la fameuse semaine où il est venu faire le tour des journalistes qui comptent, DSK a annoncé à Elkabbach qu’il avait réglé ses comptes avec Martine Aubry et qu’il se présentait. Elkabbach lui a demandé qui il choisirait comme Premier ministre s’il était élu. A sa grande surprise, le journaliste s’est aperçu au fil de l’entretien que DSK avait choisi François Hollande parce qu’il pensait qu’il serait le meilleur et le plus efficace. Ce que l’on voit aujourd’hui confirme tout cela. Ce n’est pas par hasard si des Strauss-kahniens de choc, Moscovici, Le Guen, ont rallié Hollande. Hier, j’ai eu Jack Lang au téléphone qui m’a laissé entendre qu’il allait suivre le même chemin.

 

 

Vous révélez également que le véritable créateur des 35 heures n’est pas Martine Aubry, mais DSK…

 

EC : Souvenez-vous 1997, la dissolution. Jospin se retrouve en première ligne et se demande quelles mesures proposer aux Français pour pouvoir gagner les législatives. Avec sa grande intuition politique, DSK lui fabrique les 35 heures. Les législatives gagnées, Martine Aubry étant nommée aux Affaires sociales, c’est elle qui met en œuvre en bon petit soldat la mesure inventée par DSK. C’est DSK le libéral qui a inventé ce concept des 35 heures auquel lui-même ne croyait pas.

 

 

Elle ne l’a jamais dit…

 

EC : C’est à la fois la faiblesse et la force de Martine Aubry. Quand elle fait quelque chose, elle le fait à fond. Elle a une culture à la Jacques Delors : on croit à ce qu’on fait, on fait ce qu’on dit, etc… On comprend en même temps pourquoi le livre « La dame des 35 heures » a été pour elle une véritable tragédie. « L’homme des 35 heures », c’est DSK.

 

 

Venons-en aux gardes rapprochées. Celle de Nicolas Sarkozy, dites-vous, est de plus en plus clairsemée…

 

EC : Quand on approche de la fin d’un septennat, beaucoup préfèrent avoir un poste sûr et partent. Certains s’en vont aussi par fatigue, car le pouvoir use. Et puis, il y a l’isolement qui est consubstantiel au pouvoir, surtout quand il est exercé de manière quasi-monarchique.

 

 

Vous le soulignez, en cinq ans d’exercice du pouvoir, Nicolas Sarkozy s’est mis à dos les médias, les financiers, les intellectuels, mais aussi les catholiques et les musulmans qui le soutenaient avant son élection…

 

EC : Nicolas Sarkozy est très énergique, très courageux mais c’est aussi quelqu’un de « clivant ». Au lieu de rassembler, il s’est mis à dos toutes les catégories sociales par des paroles malheureuses. Mais cela ne veut pas dire que, le jour venu, ces gens-là se retrouveront dans celui qui lui fera face.

 

 

François Hollande s’est complètement agrégé les médias et les financiers…

 

Mariana Grépinet : Cela fait 30 ans qu’il construit son réseau. Hollande est très apprécié des médias, à la différence de Martine Aubry. Il suffit de la voir, à la télé, chasser les caméras…

 

EC : En ce qui concerne les financiers, il ne faut pas oublier que Hollande est des « leurs » de par sa formation d’énarque. Il est issu de la promotion Voltaire, dont sortent Villepin et surtout son copain Jean-Pierre Jouyet, à qui il a d’ailleurs laissé sa place.

 

MG : Dans la promotion Voltaire, il y avait aussi Jean-Marie Cambacérès qui gère l’association de soutien à Hollande, « Démocratie 2012 », où l’on trouve des chefs d’entreprise, des gens de droite et du centre…

 

 

Quelles ressemblances et quelles différences entre « D12 » et le « Premier cercle » de Nicolas Sarkozy ?

 

MG : Le principe est le même, mais dans son cercle, Sarkozy a quasiment tout le CAC 40. Les comptes de « Démocratie 2012 » sont infimes par rapport à ceux du « Premier cercle ».

 

 

La popularité d’un candidat se résume-t-elle à la capacité de son équipe à fédérer les « influents » ?

 

EC : Dominique Paillé le dit : « la force d’un candidat, c’est d’abord ses réseaux ». Le premier de ces réseaux, c’est la presse. La grande faiblesse de Martine Aubry, c’est de se méfier des journalistes. La force de Hollande, c’est d’abreuver depuis 15 ans les journalistes en informations. Si l’équipe autour du candidat fait fructifier le réseau, c’est le candidat qui reste l’initiateur. Mitterrand qui était né avant guerre avait des réseaux multiples…

 

 

Justement : Hollande, dites-vous, s’est inspiré de lui pour organiser son cercle...

 

MG : C’est une organisation « en toile d’araignée » : les proches évoluent dans des cercles différents, ce qui permet au « chef » de garder la main. François Hollande l’explique très bien : « Ce que je veux, dit-il, c’est que chacun se réfère à moi, pour que rien ne m’échappe ».

 

 

Vous le soulignez aussi, Nicolas Sarkozy a fini par adopter la stratégie de communication de Mitterrand. Mitterrand reste un modèle indépassable ?

 

EC : Maurice Lévy le dit : Mitterrand a, incontestablement, été le premier à comprendre l’importance du réseau et de la communication – alors qu’il détestait la télévision.

 

 

Si vous aviez fait cette enquête il y a trente ans, qu’aurait-elle révélé de différent ?

 

EC : Il y aurait eu moins de communicants, moins de sondeurs, aussi. C’est l’importance de la com qui a changé. Avant, on travaillait plus au doigt mouillé, au flair, à l’intuition.

 

Propos recueillis par Barbara Lambert 23 septembre 2011

http://www.atlantico.fr/decryptage/dans-ombre-candidats-2012-186672.html

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 15:29

      Enfin, une bonne initiative pour surveiller le travail de votre sénateur

Un site pour tout savoir sur votre sénateur

Nombre d'interventions, absentéisme, propositions de loi déposées… Après NosDeputes.fr, l'association Regards citoyens lance un site réunissant toutes les données sur l'activité des sénateurs.

www.rue89.com/2011/09/22/un-site-pour-tout-savoir-sur-votre-senateur-223154

Esther Sittler

, sénatrice UMP du Bas-Rhin 67 Flux rss

Photo de Esther Sittler
Participation globale-annee de Esther Sittler

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 07:00

Une liste rouge pour ne plus être démarché par téléphone


Ras-le-bol des coups de fil inopinés, où la voix et les mots affables, déroulés de la même manière, trahissent en deux secondes l’opération démarchage ?
Une liste rouge est lancée aujourd’hui, permettant aux consommateurs d’inscrire ses numéros de téléphone chacun, pour ne plus être importuné... ou presque.

France Info - le démarche téléphonique en France est souvent externalisé : au Maroc, en Tunisie, ou (ci-dessus) au Sénégal... © REUTERS/Finbarr O’Reilly

le démarche téléphonique en France est souvent externalisé : au Maroc, en Tunisie, ou (ci-dessus) au Sénégal... © REUTERS/Finbarr O'Reilly

La liste s’appelle Pacitel. Elle est accessible sur internet dès aujourd’hui, chacun peut s’y inscrire, mais ne sera effective qu’au 1er décembre 2011.
Le principe ? Vous y entrer jusqu’à six numéros fixes ou mobiles, que les entreprises partenaires s’engagent à ne plus jamais composer. Depuis ce matin, selon la Fédération française des télécoms, environ s’y seraient déjà inscrites.

Cette liste rouge est portée par l’association du même nom, "soutenue activement par le le Secrétaire d’État en charge de la consommation", Frédéric Lefebvre, précise-t-on sur le site.
Cinq fédérations qui représentent 80% du marché du démarchage téléphonique ont adhéré. Et elles s’engagent ainsi à "adapter leur fichier de prospection", l’adaptation, prévient le site, pouvant prendre de un à trois mois. Une version bis de la liste "orange", déjà existante, elle aussi gratuite, censée également vous prémunir contre ces appels commerciaux, mais totalement inopérante.

Pacitel tiendra-t-il ses promesses ? Restent en tout cas 20% des démarcheurs hors d’atteinte, et susceptibles encore de vous importuner. Pacitel vous propose nénamoins de signaler ces appels non-désirés, sans toutefois préciser quelles suites il entend donner. Le procédé est calqué sur le 33 700 qui permet lui de signaler les spams par SMS, c’est-à-dire ces messages anonymes vous invitant par des promesses bidons (de gros lots ou d’amis désespérés de n’arriver à vous joindre) à rappeler des numéros surtaxés.

Les associations de consommateurs déplorent enfin que ce soit aux abonnés de faire volontairement la démarche. Elles préconisent que l’on change les règles : que les démarcheurs et leurs commanditaires soient contraints de demander au préalable l’autorisation du consommateur pour pouvoir l’appeler à tout instant.

Cécile Quéguiner France Info -  20/09/2011

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 07:00

EFFRAYANT...... Reconnaissance de visages dans une foule

Voici une foule avant une émeute à Vancouver. Placez votre curseur
n'importe où dans la foule et double cliquez quelques fois et ensuite,
utilisez la rondelle de la souris pour agrandir.

Cette photo fut prise par Port Moody et a paru au Tri-City News le 24
juin. Vous pouvez vous diriger sur un visage avec une clarté
incroyable.

Ça fait peur. Vous pouvez voir - parfaitement - les visages de chaque
personne - et il y en avait des milliers ! Vie privée ?
Essayez d'imaginer ce que les services de police et militaires ont à
leur disposition. Si c'est au Canada, c'est partout...
Cliquez sur le lien ci-dessous:
http://www.gigapixel.com/image/gigapan-canucks-g7.html !

http://www.gigapixel.com/image/gigapan-canucks-g7.html

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 07:00

 

La crise des ânes

Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur
une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100
euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le
trouvaient bien peu étrange, mais son prix était très intéressant et ceux
qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine
réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et
là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les
jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore
fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en
restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 €
dans huit jours et il quitta le village.

Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter
et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 €
l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la
semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois
le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent

Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent
prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les
villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au
cou, ruinés.

Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur
emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis
loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci
pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne
rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger
le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.

Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux
habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au
banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or
celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un
trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous
se trouvèrent proches du surendettement.

Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux
d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces
dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car
elles avaient connu les mêmes infortunes.

Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent
de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les
programmes sociaux, la voirie, la police municipale... On repoussa l’âge
de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on
baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était,
disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce
des ânes.

Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le
banquier et les deux escrocs sont frères et vivent ensemble sur une île
des Bermudes, achetée à la sueur de leur front. On les appelle les
frères Marchés.

Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne
électorale des maires sortants.   

email reçu

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 17:57

Qu'est-ce que l'agnosonosie dont souffrirait Jacques Chirac?

Les journaux français font aujourd'hui des hypothèses sur la maladie qui sous-tend les symptômes dont est atteint Jacques Chirac, notamment la perte de mémoire. Symptômes qui le rendent l'ancien président, qui aura bientôt 79 ans, inapte à assister à son procès qui doit s'ouvrir mercredi.

Ces symptômes, résume Libération, pourraient résulter des suites d’un accident vasculaire cérébral (AVC), l'ancien président ayant été hospitalisé pour un AVC en 2005 alors qu’il était encore à l’Élysée), d’une démence vasculaire ou d'une maladie neurodégénérative comme la maladie d'Alzheimer.

L'ancien président, indique le rapport médical que s'est procuré le Journal du dimanche, souffre depuis plusieurs mois d’anosognosie.

Il s'agit d’une inconscience de la maladie. L'agnosonosie survient assez fréquemment après un AVC, indique les spécialistes, et dans le cas de la maladie d’Alzheimer où la personne perd progressivement la conscience de ses troubles cognitifs. Il n'aurait ainsi pas conscience ou peu conscience de la perte de la mémoire.

Le terme anosognosie désigne aussi une inconscience d'une perte de capacité fonctionnelle dans des affections comme la cécité, l'hémiplégie (hémiasomatognosie dans laquelle la personne ne reconnaît pas comme sienne la moitié paralysée de son corps) ou le membre fantôme.

Un phénomène apparenté est celui de l'anosodiaphorie qui est une indifférence affective à son trouble.

Psychomedia 4/09/2011

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 13:27

"Quand Sarkozy a quelqu'un dans le nez, il l'élimine"

 

Dans leur ouvrage "Sarkozy m'a tuer", les journalistes Fabrice Lhomme et Gérard Davet ont recueilli les témoignages et les accusations de 27 victimes du sarkozysme.

Le président de la République n'aime pas qu'on se mette en travers de son chemin. Comme, avant lui, Jacques Chirac et François Mitterrand, son ascension est semée d'adversaires éliminés, de partisans sacrifiés ou de simples Français embarqués par accident dans une histoire trop grande pour eux. Mais, avec Nicolas Sarkozy, la machine à évincer s'est dotée de deux rouages supplémentaires: d'abord, la cause de l'élimination d'un "gêneur" peut être une simple exigence de communication ; ensuite, l'humiliation est couramment pratiquée, parce qu'elle permet de faire savoir que le clan présidentiel, une fois de plus, a été le plus fort. Dans leur livre, Fabrice Lhomme et Gérard Davet, grands reporters au Monde, sont allés à la rencontre de 27 victimes du sarkozysme. Leur ouvrage est une bombe lancée dans la présidentielle. 

Y a-t-il une "méthode Sarkozy" pour éliminer quelqu'un?

Fabrice Lhomme : La volonté est récurrente, le processus change: on ne s'y prend pas de la même façon pour la petite comptable de l'affaire Bettencourt, Claire Thibout, qui dénonce un financement politique, ou pour Patrick Devedjian, qui s'oppose à Isabelle Balkany. Le système Sarkozy est très sensible aux rapports de forces: on écrase directement le faible, on procède de manière plus fine, voire perverse, avec le fort. 

Gérard Davet: Un point commun cependant: la volonté d'humiliation. Nous citons la phrase fétiche de Nicolas Sarkozy, évoquée par Dominique de Villepin dans notre ouvrage: "Et pourquoi je me gênerais ?" Il n'aime pas qu'on se mette en travers de sa route et utilise tous les moyens à sa disposition. 

Quel est son degré d'implication personnelle?

F. L. : Il y a ses colères: il a quelqu'un dans le nez, il faut l'éliminer. Et puis il y a les phénomènes de cour, avec des collaborateurs zélés qui vont au-devant des désirs du prince. Plusieurs victimes ont été frappées par une fatwa qui ne venait pas directement de lui, mais qu'il avait au moins avalisée. 

Il a quelqu'un dans le nez, il faut l'éliminer. 

G. D. : Depuis 2002 et son arrivée à l'Intérieur, il est constamment à la manoeuvre. En direct, comme pour le préfet de la Manche, viré à cause de sifflets subis à Saint-Lô, ou avec plus de distance, comme dans l'affaire Julien Dray, où il feint de ne pas être au courant. En revanche, dans l'affaire Claire Thibout, le lien entre Nicolas Sarkozy et le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, est évident. Il dispose aussi des leviers médiatiques : après plusieurs charges publiques contre Daniel Bouton [NDLR : PDG de la Société générale au moment de l'affaire Kerviel], il finit par le faire craquer.  

F. L.: La logique du bouc émissaire est emblématique de la pratique sarkozyste. Plusieurs victimes nous ont dit: "Il n'avait rien de personnel contre moi, mais il fallait un coupable." 

N'est-ce pas cela, la politique?

F. L. : C'est plutôt une dérive populiste inquiétante. On ne résout pas des problèmes complexes en coupant quelques têtes. 

G. D. : Et, dommage collatéral, cela casse les corps de l'Etat. La haute administration, admirative au début à l'égard de Sarkozy, le rejette désormais. 

N'est-il pas normal de sanctionner des fonctionnaires défaillants?

G. D. : Ce qui est contestable, c'est la volonté de casser. Un meeting en Corse se passe mal en 2003 - en grande partie de la faute de Sarkozy et de son cabinet, d'ailleurs - et on limoge le préfet. En outre, pourquoi le cabinet du ministre se sent-il obligé de faire circuler des photos ridicules du fonctionnaire ? 

L'humiliation, en la rendant visible par l'opinion, n'est-elle pas indispensable pour donner une force politique à la sanction?

F. L. : C'est infliger une double peine. Sous Jacques Chirac et François Mitterrand, il n'y avait pas cette obsession de dégrader. Souvent, avec Sarkozy, les gens ne paient pas pour des fautes graves qu'ils auraient commises, mais parce que le président a été vexé ou parce qu'il se sent menacé. Ainsi, Dominique Rossi [NDLR : coordinateur des forces de sécurité en Corse] est limogé parce qu'une poignée de manifestants a envahi la pelouse de Christian Clavier, un ami du chef de l'Etat. Le responsable policier a bien géré l'incident, évité l'embrasement, mais il est viré!  

Qui, dans le système Sarkozy, est à la manoeuvre?

G. D. : De hauts responsables de la police et de la justice:Bernard Squarcini, Philippe Courroye, Patrick Ouart, Michel Gaudin, Claude Guéant... Tous compétents, reconnus dans le sérail et en lien direct avec le président, qui peut leur demander ce qu'il veut sans s'exposer à la contestation. 

F. L. : On a parlé de "cabinet noir" à l'Elysée sous Chirac. Ce qui est différent avec Sarkozy, c'est que tout est transparent, les hommes du président ont pignon sur rue et s'expriment dans la presse. C'est un "cabinet blanc".  

Peu de politiques?

F. L. : Les politiques mettent en musique les décisions prises: comme Dominique Paillé, Frédéric Lefebvre, Nadine Morano, Xavier Bertrand, Brice Hortefeux.  

G. D. : Ceux-là montent au créneau avec des mots très durs. D'autres sont à la lisière du politique, comme Pierre Charon, très important avant sa disgrâce pour monter des cabales. 

Plusieurs ont pris du champ. Le système se délite-t-il avec la fin du mandat?

F. L. : Au contraire, il se resserre. Ils sont allés très loin, ont fait des erreurs et cela s'est vu. Il y a une volonté de prudence, mais aussi un durcissement, car la réélection du président est menacée.  

Il y a un durcissement car la réélection est menacée 

G. D. : Ils gardent un sentiment d'impunité. Dans toute démocratie mature, Philippe Courroye aurait dû faire l'objet d'une enquête interne et être sanctionné. La Direction centrale du renseignement intérieur aussi. 

Nicolas Sarkozy a-t-il, selon vous, commis des choses illégales?

F. L. : Il faudrait regarder ce qu'ont fait les services secrets, en matière d'écoutes notamment. 

G. D. : Ce système n'est pas forcément illégal, mais il est très souvent amoral.  

F. L. : Montrer à quelques journalistes amis un rapport de police évoquant le fait qu'une députée socialiste aurait été violentée par son conjoint, n'est-ce pas indigne ? 

Réélu, Sarkozy changerait-il de méthode?

F. L. : Je pense au contraire que cela s'aggraverait. Les victimes décrivent un homme rancunier, qui ne pardonne pas. Dans le livre, nos "bannis du sarkozysme" le disent: s'opposer à lui, c'est s'exposer à des représailles. 

Les "victimes" n'en font-elles pas beaucoup ? Facile de se déclarer martyr de Sarkozy...

Ce système n'est pas forcément illégal mais très souvent amoral. 

G. D. : C'est une posture commode, en effet, pour certains d'entre eux. Beaucoup ne sont pas exempts de reproches, comme Yves Bertrand. Mais tous sont frappés par une vindicte personnelle du président et le ressentent comme une injustice. Victime de Sarkozy, on devient vulnérable, sans vraie résilience. Sauf pour Patrick Devedjian, que les électeurs ont confirmé contre le système Sarkozy.  

F. L. : La plupart ne s'attendaient pas à un tel traitement et ont été traumatisés d'avoir été visés, parfois publiquement, par le président de la République.  

Les victimes lui en veulent-elles personnellement?

F. L. : Oui. Elles ont développé une véritable haine. 

G. D. : Elles nous ont révélé des choses parfois incroyables, qu'elles n'auraient jamais confiées si elles avaient été mieux traitées, plus discrètement. 

Et pourtant, elles pourraient voter à nouveau Sarkozy...

G. D. : Ce n'est valable que pour les politiques, opportunistes par nature, qui pourraient même revenir dans le système si le président le leur proposait. Les fonctionnaires, non : ils ne sont pas armés, et ils ont trop souffert. 

Certaines victimes font partie des médias : quelle vision avez-vous des journalistes politiques ? Serviles ou courageux?

G. D. : Difficile de généraliser. Mais, à l'étranger, on considère que le journalisme politique français doit se régénérer: c'est vrai, les interviews du président sont souvent complaisantes, les milieux politiques et médiatiques sont poreux. Sans compter les liens incestueux entre le président et les propriétaires de grands médias.  

Nos téléphones ont été surveillés par les services secret 

F. L. : Ceux qui osent sont sanctionnés. Nicolas Sarkozy a humilié plus d'un journaliste coupable d'avoir posé une question gênante, comme le faisait Mitterrand. Sarkozy, de ce point de vue, s'inscrit dans la pire tradition de la Ve République.  

Avez-vous été inquiétés durant ce travail?

G. D. : Ce fut un livre compliqué à faire : pas de mails échangés entre nous, peu de conversations téléphoniques, des rencontres discrètes. En un an, nos téléphones ont été surveillés par les services secrets, nos appartements ont été cambriolés... Cela crée un climat pesant.  

F. L. : Nous avons été frappés par un sentiment qui se dégageait de nos interlocuteurs: la peur.

Par Christophe Barbier, publié le 31/08/2011
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/quand-sarkozy-a-quelqu-un-dans-le-nez-il-l-elimine_1025487.html#xtor=AL-447

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 17:42

Diallo attaquée par le New York Post

Deux jours après l'abandon des charges contre DSK, le New York Post remet en cause la présence de Nafissatou Diallo sur le sol américain dans un éditorial sans pitié.

Deux jours après l'abandon des charges contre DSK, Nafissatou Diallo est au coeur de la polémique. Le quotidien américain New York Post -qui avait fait sa "une" le jour de l'arrestation avec une photo de DSK titrée Le Perv'- vient de publier une virulente tribune contre la femme de chambre. Son titre: "Plus la bienvenue".

"[L'abandon des charges] pose la question de l'avenir de Diallo, dont la présence aux Etats-Unis est basée sur un mensonge", écrit l'éditorialiste, qui n'a pas souhaité signer. La jeune femme aurait, en effet, raconté dans un premier entretien pour obtenir la précieuse carte verte avoir été violée par des soldats en Guinée. Mais, d'après le rapport de Cyrus Vance, Nafissatou Diallo s'est rétractée quelques jours plus tard et n'a pas mis cet élément dans sa demande écrite d'asile.

L'auteur de la tribune détaille ensuite les différents mensonges de la femme de chambre qui lui ont permis, selon lui, de profiter du système américain. Elle aurait, en effet, affirmé avoir un second enfant à charge pour payer moins d'impôts et raconté aux autorités qu'elle était atteinte du sida pour obtenir son appartement, normalement réservée aux personnes malades. Et le New York post conclut, lapidaire: "Elle doit s'en aller".

Des attaques de toutes parts

Cette tribune intervient au lendemain de la virulente intervention de Benjamin Brafman, l'avocat de l'ancien ministre français, sur la plaignante: " Nous considérons qu'il s'agit d'une personne foncièrement mauvaise ou pitoyable, ou les deux à la fois". Et il qualifie la relation sexuelle d' "erreur passagère de jugement qui n'avait rien de criminel".

Mais le New York Post n'en est pas pour autant plus tendre avec l'ancien directeur du FMI: "On ne prend pas la défense de DSK, un homme marié de 62 ans qui, selon de nombreux témoignages, ne peut garder sa braguette fermée".

News Yahoo LEXPRESS.fr,  le 25/08/2011
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/diallo-attaquee-par-le-new-york-post_1024021.html#xtor=AL-447

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 09:04

Objet : 10 indices pour comprendre comment la Grèce en est arrivée là

Dans un article très sévère pour la Grèce, le Daily Mail a énuméré
quelques uns de ces gaspillages ou abus fiscaux contre lesquels le
gouvernement de Papandreou tente de lutter : 1.

- 1. Le métro d'Athènes est climatisé et offre des écrans plasma pour
distraire les voyageurs. Et il est gratuit pour les cinq millions
d'habitants de la capitale. Plus exactement, il ne l'est pas, mais comme
il n'y a pas de barrière pour empêcher les usagers sans ticket de
passer, rares sont les passagers qui se soucient d'acheter leur billet.
C'est le contribuable européen qui a payé le métro athénien qui a coûté
près de 1,7 milliard d'euros.
- 2. Le salaire moyen des employés de la compagnie nationale ferroviaire
grecque est de 70.000 euros, ce qui englobe les ouvriers et les agents
de nettoyage des trains, et qui représente le triple des employés du
secteur privé grec.
- 3. Par ailleurs, le chiffre d'affaires annuel de cette compagnie est
d'environ 90 millions d'euros, pour une masse salariale de près de 575
millions d'euros annuels, ce qui a même fait ironiser un politicien grec
qui a remarqué qu'il eut mieux valu payer des taxis privés pour les
déplacements des passagers.
- 4. En une décennie, la masse salariale du secteur public a doublé.
- 5. Plus de 600 professions bénéficient d'une retraite à 50 ans, avec
une pension correspondant à 95% du salaire de la dernière année, en
raison de leur caractère «ardu et périlleux». Ces professions englobent
les pâtissiers, les animateurs de radio, les coiffeurs et les masseurs
des bains turcs.
- 6. Les déclarations d'impôts sont rédigées par les contribuables
eux-mêmes, et sont rarement vérifiées. Ainsi, seuls 5000 personnes sur
un pays de 12 millions d'habitants admettent gagner plus de 100.000
euros annuels. Or, plus de 60.000 foyers grecs détiennent pour plus de 1
million d'euros d'investissements, sans parler des montants investis à
l'étranger. Beaucoup de contribuables grecs affirment ne gagner que
12.000 euros annuels, même lorsqu'ils possèdent des bateaux, des
résidences secondaires sur des îles grecques et des propriétés à
l'étranger.
- 7. Lorsque le percepteur s'en agace, ils lui remettent une “
fakelaki”, une enveloppe contenant des espèces. Il existe même une sorte
de tarif informel qui vont jusqu'à 10.000 euros pour les foyers les plus
riches (il se dit que la famille grecque moyenne paye 2.000 euros par
an).
- 8. Les grands armateurs grecs, les plus riches de la banlieue riche de
Kifissia, sont exonérés d'impôts, en raison des bénéfices qu'ils sont
supposés apporter au pays. Mais les chantiers navals sont maintenant
vides, seules 500 personnes restent pour entretenir les navires des
compagnies maritimes déclinantes.
- 9. Seulement 300 résidents de la Kifissia (une banlieue riche
d'Athènes) ont admis détenir une piscine. Le vrai chiffre est estimé à
20.000.
- 10. Au total, ces évasions fiscales coûteraient au pays la somme de 45
milliards d'euros à l'année. Après avoir livré bataille avec la police
anti-émeute, qui a fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser,
des milliers de manifestants campent toujours sur la place en attendant
le vote des politiciens grecs de la semaine prochaine qui doit statuer
sur les mesures d'austérité imposées par l'Europe. Pourtant, ces
manifestants devraient retourner leur colère contre leur pays, contre
ces Grecs qui se sont damnés pendant des années pour dénier à leur Etat
les sommes qu'ils lui devaient, conclut amèrement le Daily Mail...

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 07:35

Jacques Delors : "L'euro et l'Europe sont au bord du gouffre"

 

Jacques Delors, 86 ans, dresse une analyse pessimiste de la situation européenne. Ce jeudi 18 août, l'ancien président de la Commission européenne a estimé, dans un entretien publié conjointement par le journal belge Le Soir et le quotidien suisse Le Temps (article payant), que l'euro et l'Union européenne étaient proches de la chute.

"Ouvrons les yeux : l'euro et l'Europe sont au bord du gouffre. Et pour ne pas tomber, le choix me paraît simple: soit les Etats membres acceptent la coopération économique renforcée que j'ai toujours réclamée, soit ils transfèrent des pouvoirs supplémentaires à l'Union", a affirmé M. Delors.

"LES DIRIGEANTS SONT PASSÉS À CÔTÉ DES RÉALITÉS"

Président de la Commission européenne entre 1985 et 1994, Jacques Delors en profite pour égratigner les dirigeants européens, qu'il juge trop timides. Au premier rang de ceux-ci : le président Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel. Selon lui, le sommet franco-allemand de mardi, en l'état, "ne servira à rien". Il se montre tout aussi critique sur la proposition de créer un ministre des finances de la zone euro, en qualifiant ce projet de "gadget farfelu".

M. Delors plaide notamment pour une mutualisation partielle de la dette des Etats "jusqu'à hauteur de 60 % de leur PIB". "La mutualisation partielle des dettes, c'est la pompe pour éteindre le feu et redonner un sens à la coopération communautaire. Les Etats membres, simultanément, doivent lever leurs dernières objections aux six projets de directives sur la gouvernance économique, dont le Parlement européen a logiquement durci le contenu pour rendre plus automatique les sanctions en cas de dérapage budgétaire", a-t-il précisé.

"J'ai toujours dit que le succès de l'Europe, sur le plan économique, repose sur un triangle : la compétition qui stimule, la coopération qui renforce et la solidarité qui unit. Il faut passer à l'acte. Car si on ne le fait pas, les marchés continueront de douter", a-t-il mis en garde.

"Depuis le début de la crise, les dirigeants européens sont passés à côté des réalités. Comment peuvent-ils penser que les marchés vont croire aux promesses du sommet de la zone euro, le 21 juillet, s'il faut attendre la fin septembre pour les transformer en actes ?" a-t-il ajouté.

En janvier 2011, M. Delors avait déjà regretté que les chefs d'Etat et de gouvernement européens actuels manquent de vision et soient davantage pompiers qu'architectes. C'était à l'occasion d'une conférence à Berlin sur l'avenir de l'Europe, organisée par le groupe des Verts allemands au Parlement européen.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/08/18/jacques-delors-l-euro-et-l-europe-sont-au-bord-du-gouffre_1560734_3234.html
LEMONDE.FR | 18.08.11

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Et si vous arrêtiez de fumer? Ne repoussez pas tout le temps la décision à demain, une fois les complications arrivées, vous vous direz si seulement j'avais arrêté...

http://www.dorffer-patrick.com/article-sevrage-tabagique-j-arrete-de-fumer-mais-c-est-dur-tres-dur-65570244.html

 

The session consists first in a group therapy, and then in individual mesotherapy injections under the skin, with a small needle at both ears.
The mixture injected is purely homeopathic, it causes the disgust of the cigarette, he fought against the urge to smoke, irritability, and against the craving.
One session is required in almost all cases. 

Nicotine withdrawal by homeopathic mesotherapy 

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