Le cancer du sein, sans doute mieux traité d’ici à 5 ans
La Croix annonce en effet que « des chercheurs anglais et canadiens sont parvenus à classifier dix types de cancer du sein selon leurs différences génétiques. Des traitements bien plus ciblés devraient être disponibles d’ici 3 à 5 ans ».
Carlos Caldas, professeur au centre du cancer de l’université de Cambridge, qui a mené ce travail, écrit ainsi dans Science : « Alors que nous savions à quoi ressemblait une tumeur du cancer du sein, nous avons aujourd’hui réussi à déterminer son anatomie moléculaire ».
De son côté, le Dr Harpal Kumar, directeur de Cancer Research UK, remarque que « cette découverte aura un impact énorme sur la détermination du diagnostic puis du traitement des femmes atteintes du cancer du sein. Nous avons aujourd’hui du mal à comprendre les raisons pour lesquelles certaines femmes répondent bien à des traitements et d’autres pas ».
Carlos Caldas relève en outre : « Nous surtraitons un nombre important de femmes, […] parce que nous ne pouvons pas définir précisément le traitement qui fonctionnera sur elles.
Lorsque nous pourrons définir quels types de cancer réagissent le mieux à tel produit, nous permettrons aux patientes infectées d’éviter des traitements trop violents et donc toxiques ».
La Croix précise toutefois que « les résultats de cette enquête n’auront pas d’influence immédiate dans le traitement des malades. Ils seront d’abord utilisés dans les tests cliniques pour valider leur usage ; ces derniers aboutiront aux premiers traitements hospitaliers dans 3 à 5 ans ».