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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 13:09

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La contribution des insectes à la sécurité alimentaire, aux moyens de subsistance 

et à l'environnement

 

Qu'est-ce-que l'entomophagie?

L'entomophagie est la consommation d'insectes par les humains. L'entomophagie est pratiquée dans de nombreux pays du monde entier, mais principalement dans certaines régions d'Asie, Afrique et Amérique latine. Les insectes complètent les régimes alimentaires d'environ 2 milliards de personnes et ont toujours fait partie de l'alimentation humaine. Cependant, c'est seulement récemment que l'entomophagie a capté l'attention des médias, instituts de recherche, chefs cuisiniers et autres membres de l'industrie alimentaire, législateurs et autres institutions s'occupant d'alimentation humaine et animale. Le Programme de la FAO sur les insectes comestibles examine également le potentiel des arachnides (par ex. les araignées et scorpions) pour l'alimentation humaine et animale, bien que par définition, ce ne soient pas des insectes.

 

Les insectes peuvent-ils contribuer à la sécurité alimentaire humaine et animale?

Oui. La croissance démographique, l'urbanisation et la montée des classes moyennes ont fait augmenter la demande mondiale en aliments, notamment en protéines d'origine animale. La production traditionnelle d’aliments pour animaux domestiques, comme le soja et les céréales de farine de poisson, doit s’intensifier encore plus en ce qui concerne l'utilisation efficace des ressources, et en même temps être étendue moyennant l'utilisation de sources de protéines alternatives. D’ici 2030, plus de 9 milliards de personnes devront être nourries, tout comme les milliards d’animaux élevés chaque année pour l'alimentation, les loisirs et comme animaux de compagnie. En outre, des facteurs externes tels que la pollution des sols et de l'eau dus à la production animale intensive et le surpâturage conduisant à la dégradation des forêts, contribuent au changement climatique et à d’autres effets néfastes sur l'environnement. De nouvelles solutions doivent être recherchées. Une des nombreuses façons de répondre aux problèmes de la sécurité alimentaire humaine et animale est d’envisager l'élevage d'insectes. Les insectes sont partout et ils se reproduisent rapidement. Ils présentent, en outre, des taux de croissance et de conversion alimentaire élevés et ont un faible impact sur l'environnement pendant tout leur cycle de vie. Ils sont nutritifs, avec une teneur élevée en protéines, matières grasses et minéraux. Ils peuvent être élevés à partir des déchets organiques comme parexemple les déchets alimentaires. Par ailleurs, ils peuvent être consommés entiers ou réduit en poudre ou pâte et incorporés à d'autres aliments. L'utilisation d'insectes à grande échelle comme ingrédient alimentaire est techniquement faisable, et certaines entreprises établies dans diverses régions du monde montrent déjà la voie à suivre à cet égard. Le recours aux insectes, en tant qu’aliment pour l'aquaculture et l'élevage de volailles, se généralisera probablement au cours de la prochaine décennie.

 

POURQUOI DES INSECTES?

L'utilisation d'insectes dans l'alimentation humaine et animale comporte non seulement de nombreux avantages pour la santé mais aussi pour l’environnement, au niveau social et de la subsistance, notamment: 

 

DES AVANTAGES POUR L'ENVIRONNEMENT

•        Les insectes ont un taux de conversion alimentaire élevé parce qu'ils sont des animaux à sang froid. Le taux de conversion alimentaire (la quantité de nourriture requise pour produire une augmentation de poids de 1 kg) varie considérablement en fonction des catégories d'animaux et des techniques de production utilisées. Le taux de transformation des insectes est cependant extrêmement efficace. En moyenne, 2 kg d'aliments sont nécessaire pour produire 1 kg d'insectes, tandis que les bovins exigent 8 kg d'aliments pour produire 1 kg de viande.

•        La production de gaz à effet de serre par la plupart des insectes est susceptible d'être inférieure à celle de l'élevage conventionnel de bétail.

Par exemple, les porcs produisent 10 à 100 fois plus de gaz à effet de serre par kilogramme d’insecte.

•        Les insectes peuvent se nourrir de déchets organiques, tels que les déchets alimentaires et humains, de compost et de lisier et peuvent transformer tout cela en protéines de haute qualité qui peuvent être utilisées pour l'alimentation du bétail.

•        Les insectes utilisent beaucoup moins d'eau que l'élevage de bétail conventionnel.

•        L'élevage d'insectes est moins dépendant du sol que l'élevage conventionnel.

 

DES AVANTAGES POUR LA SANTÉ

La valeur nutritionnelle des insectes dépend du stade de leur vie (stade métamorphique), de leur habitat et de leur alimentation.

Toutefois, il est largement admis que:

•        Les insectes fournissent des protéines et des nutriments de haute qualité. Ils sont particulièrement importants en tant que compléments alimentaires pour les enfants sous-alimentés, car la plupart des espèces d'insectes sont riches en acides gras (comparables au poisson). Ils sont également riches en fibres et oligo-éléments tels que le cuivre, le fer, lemagnésium, le manganèse, le phosphore, le sélénium et le zinc.

•        Les insectes présentent un faible risque de transmission de maladies zoonotiques (maladies transmises des animaux aux humains) comme la grippe H1N1 (grippe aviaire) et l'ESB (maladie de la vache folle). des avantages du point de vue social et de La subsistance

•        La collecte et l'élevage d'insectes peuvent offrir d'importantes stratégies de diversification des moyens de subsistance. Les insectes peuvent être collectés directement et facilement à l'état naturel. Les dépenses ou investissements exigés pour la récolte et pour se procurer le matériel d'élevage de base sont minimes.

•        Les insectes peuvent être récoltés à l'état naturel, cultivés, transformés et vendus par les plus pauvres de la société, comme les femmes et les paysans sans terre dans les régions urbaines et rurales. Ces activités peuvent directement améliorer les régimes alimentaires et fournir des revenus monétaires grâce à la vente des excédents de production en tantqu'aliments de rue.

•        La récolte et l'élevage d'insectes peuvent fournir des opportunités commerciales dans les économies développées, en transition et en développement.

•        Les insectes peuvent être transformés pour l'alimentation humaine et animale de manière relativement simple. Certaines espèces peuvent être consommées entières. Les insectes peuvent également être transformés en pâtes ou broyés en farine, et leurs protéines peuvent être extraites.

 

DE LA COLLECTE À L’ÉLEVAGE

La domestication des insectes est une très bonne idée. À mon avis, c'est essentiel car cela permettra aux collectivités locales

produire des insectes afin d'être en mesure d'en accroître approvisionnement. Par ailleurs, augmenter la production signifierait également augmenter leurs revenus... La domesticationinsectes est une approche ‘gagnant-gagnant’. Les insectes seront produits de façon durable et en même temps les moyens de subsistance des communautés rurales continueront à s'améliorer.» 

Ousseynou Ndoye, FAO (Cameroun) 

 

Les récoltes d'insectes ont en majorité lieu dans la nature, principalement dans les forêts. Cependant, la science moderne associée aux précieuses connaissances traditionnelles et à laculture alimentaire peut contribuer à l'innovation et à l'intensification

technologies de l'élevage intensif. L'élevage d'insectes en que mini-élevage offre de grandes possibilités d'accroître

l’approvisionnement,  sans compromettre pour autant les populations insectes sauvages.

 

BIEN PLUS QU'UNE DENRÉE ALIMENTAIRE « D'URGENCE» OU POUR LES PAUVRES

Une idée commune erronée est de considérer les insectes comme source de nourriture lors des cas de famine. En fait, dans la plupart cas où ils constituent un aliment de base dans les régimes alimentaires locaux, les insectes sont consommés pour leur goût non pas parce qu'il n'y a aucune autre source de nourriture disponible. Certaines espèces d'insectes, telles que les chenilles mopanes en Afrique australe et les Tmufs d'une variété d’Tmcophylla smaragdina en Asie du Sud-Est, peuvent atteindre des prix élevés et sont considérées comme de véritables mets de luxe.

 

QUELLES SONT LES ESPÈCES D'INSECTES LES PLUS COURAMMENT CONSOMMÉES?

Plus de 1 900 espèces d'insectes comestibles sont consommées dans le monde. Cependant, ce nombre augmente à mesure que recherches prennent de l’ampleur. La majorité de ces espècesconnues est récoltée dans la nature. Cependant, il existe peu de données sur les quantités d'insectes consommées dans le monde entier. Selon des données disponibles, les insectes consommés le plus couramment sont les coléoptères (Coleoptera) (31 pour cent), les chenilles (Lepidoptera) (18 pour cent), les abeilles, les guêpes et les fourmis (Hymenoptera) (14 pour cent). Viennent ensuite les sauterelles, les criquets et les grillons (Orthoptera) (13 pour cent),les cigales, les chrysomèles et les cicadelles, les cochenilles et les hémiptères (Hemiptera) (10 pour cent), les termites (Isoptera) (3 pour cent), les libellules (Odonata) (3 pour cent), les mouches (Diptera) (2 pour cent) et autres catégories (5 pour cent).

 

UNE ALTERNATIVE ALIMENTAIRE

D'après l'Association internationale d’alimentation animale, la production mondiale d’aliments composés pour animaux s'élevait à 720 millions de tonnes en 2010. Les insectes peuvent compléter les sources d'alimentation traditionnelles pour les animaux comme le soja, le maïs, les céréales et la farine de poisson. Les insectes qui détiennent le potentiel majeur pour la production alimentaire animale à grande échelle, sont les larves de la mouche soldat noire, de la mouche domestique commune et du ténébrion meunier – d’autres espèces d'insectes étant également étudiées à cet effet. Des producteurs en Chine, Afrique du Sud, Espagne et aux États-Unis élèvent déjà des quantités importantes de mouches pourl'aquaculture et l'alimentation de la volaille par la bioconversion des déchets organiques.

 

L’ENTOMOPHAGIE EST ELLE DANGEREUSE?

Il n'y aucun cas connu de transmission de maladies ou de parasites aux humains par la consommation d'insectes (à condition que ces derniers soient manipulés dans les mêmes conditions d'hygiène que tout autre aliment). Il peut y avoir des cas d'allergies, comparables,néanmoins, aux allergies aux crustacés, qui sont également des invertébrés. Par rapport aux mammifères et aux oiseaux, les insectes peuvent poser moins de risques de transmission d'infections zoonotiques pour les humains, le bétail et la faune, bien que ce sujet exige davantage de recherche.

 

SCIENCE-FICTION OU RÉALITÉ?

Bien qu’il existe encore peu d’entreprises et que les activités élevage d'insectes soient encore faibles, des initiatives pour transformer le potentiel des insectes en tant que denréesalimentaires et aliments pour animaux font leur apparition. Actuellement, l'élevage d'insectes a lieu principalement à petite échelle, dans des exploitations familiales et s'adresse auxmarchés de niche. Les insectes ont longtemps été élevés par entreprises alimentaires ciblant les animaux domestiques et insectes ornementaux, ainsi que par le secteur consacré à laproduction d’appâts pour la pêche. Bien que l'élevage d'insectes techniquement faisable, une grande contrainte reste le coût production qui peut être plus élevé que celui de la productionaliments traditionnels. Cependant, la recherche montre que les insectes peuvent souvent constituer une alternative plus durable et moins onéreuse, à condition que les coûts externes de récolte, de production et de transport comme l'eau, les émissions de gaz à effet serre et la consommation de combustibles fossiles soient pris en compte dans le coût total des aliments conventionnels. Aujourd'hui, échelle de la production n'est pas en mesure de concurrencer lessources alimentaires traditionnelles. Une mécanisation accrue est une condition primordiale dans la croissance de l'industrie. outre, une législation appropriée régissant la production et lecommerce des insectes en tant que denrées alimentaires animales humaines est encore à développer.

 

PLUS QU'UN SIMPLE ALIMENT

Les insectes ont d'autres fonctions importantes et utiles allant au-delà de l’alimentation pour les hommes et les animaux:

·      Les insectes sont d'importants fournisseurs de services écologiques. Les insectes jouent par exemple un rôle important dans la pollinisation, la lutte biologique et la biodégradation des déchets organiques. 

·      Des insectes sont testés pour réduire le fumier, tel que celui généré par les porcs, et pour atténuer les mauvaises odeurs. Les larves de mouches peuvent être utilisées pour transformer le fumier en engrais et protéines consommables.

·      Les insectes ont longtemps inspiré l'innovation humaine.Le biomimétisme, qui s'appuie sur les attributs des organismes des processus naturels pour stimuler l'innovation, a utilisé les caractéristiques des ruches, des toiles d'araignées et destermitières pour inspirer la conception de toute une gamme de produits et procédés. 

·      Les insectes font partie de la médecine traditionnelle depuis des millénaires. À titre d'exemple, les asticots sont utilisés pour nettoyer les tissus morts des plaies, et les produits apicoles comme la propolis, la gelée royale et le miel sont exploités pour leurs propriétés curatives. couleur naturelle des insectes a été exploitée par différentescultures durant des siècles. Les Aztèques, par exemple, utilisaient la couleur rouge produite par la cochenille, et cet insecte est encore utilisé aujourd'hui comme colorant alimentaire naturel en cosmétique et comme teinture. 

·      La soie, un produit du ver à soie, a été utilisée durant des siècles pour sa douceur, tout en étant résistante et très durable.

 

 

CONSIDÉRATIONS EN MATIÈRE D’EXPLOITATION ET DE GESTION DES INSECTES POUR L’ALIMENTATION

Différents éléments doivent être pris en compte pour la protection des populations d'insectes en milieu naturel:

•        Prendre en compte les moyens d'existence et les sources d'alimentation des populations locales dans la gestion et la conservation des habitats naturels des insectes.

•        Permettre une exploitation durable des insectes comestibles par les populations locales dans des zones protégées.

•        réglementer l'utilisation des pesticides pour éviter leur bioconcentration dans la chaîne alimentaire.

•        élaborer des méthodes de contrôle des niveaux de récolte afin que les populations d'insectes utiles ne soient pas menacées.

•        Intégrer des systèmes, dans la mesure du possible, pour la domestication ou la semi-domestication des insectes, afin de compléter les insectes

capturés dans la nature et fournir un approvisionnement constant là où les populations naturelles fluctuent selon la saison.

•        éviter de relâcher les espèces d'insectes non endémiques dans l’environnement.

 

CRÉATION ET REVITALISATION DE LA CULTURE ALIMENTAIRE LOCALE

«... des forum publics ou une sensibilisation des chefs cuisiniers du monde entier serait nécessaire pour expliquer la valeur nutritionnelle des insectes et diffuser nos recettes et expériences culinaires. Afin que cette source alimentaire précieuse devienne un ingrédient commun de nos habitudes alimentaires, les recettes à base d'insectes doivent être variées et délicieuses, et c'est là où nous, chefs cuisiniers, pourrions apporter notre expertise dans ce domaine prometteur et passionnant... » Meeru Dhalwala, restaurateur (Canada et États-Unis) 

Malgré les avantages de l'entomophagie, le dégoût du consommateur demeure l'un des plus grands obstacles à l'adoption des insectes en tant que source de protéines viable dans de nombreux pays occidentaux. Néanmoins, l'histoire a montré que les habitudes alimentaires peuvent changer rapidement, surtout dans un monde globalisé. L'acceptation rapide du poisson cru sous forme de sushi en est un bon exemple. 

 

Il s’agit de créer une culture entomophagique là où elle n'existe pas. Dans les pays qui jouissaient autrefois d'une tradition entomophagique, les régimes alimentaires occidentaux influent sur les choix alimentaires traditionnels dans le sens que manger des insectes peut être mal vu et méprisé. Néanmoins, le commerce d'insectes est florissant dans des villes comme Bangkok et Kinshasa  et connaît une forte demande de la part des consommateurs urbains.Les insectes y suscitent souvent une ‘nostalgie de la campagne’. Dans d'autres cas, les insectes sont considérés comme des encas. 

 

De la création de nouvelles recettes et menus dans les restaurants à la conception de nouveaux produits alimentaires, l'industrie alimentaire a un rôle important à jouer pour élever le statut des insectes en tant qu'aliments. Les professionnels de l'industrie alimentaire, y compris les chefs cuisiniers, expérimentent avec les saveurs des insectes. Des insectes peuvent être trouvés dans des menus en Occident, mais s'adressent principalement aux personnes aventureuses sur le plan gastronomique plutôt qu'aux consommateurs traditionnels. Un obstacle majeur pour le secteur alimentaire est de se voir assurer un approvisionnement constant en insectes en quantité et qualité nécessaires.

 

Quel avenir?

«La recherche est nécessaire pour développer et automatiser un élevage rentable, énergétiquement efficace et microbiologiquement sain, des technologies de transformation des récoltes et en phase post-récolte, ainsi que des procédures sanitaires en matière de sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux, afin d’obtenir des produits àbase d'insectes sûrs à un prix raisonnable à l'échelle industrielle, notamment encomparaison avec les produits à base de viande.» (Rumpold et Schlüter, 2013).

 

La Consultation technique d'experts sur le potentiel des insectes comme aliments pour les humains et les animaux pour assurer la sécurité alimentaire, tenue à Rome du 23 au 25 janvier 2012, a souligné les domaines clés suivants pour la recherche et le développement:

 

1) Technologies de production de masse:

•        Accroître l'innovation dans la mécanisation, l'automatisation, le traitement et la logistique afin de parvenir à des coûts de production comparables à ceux d'autres sources alimentaires pour les humains et les animaux.

•        Développer des tables d'alimentation pour les insectes et les valeurs nutritives des aliments d’insectes.

•        Effectuer des analyses du cycle de vie plus poussées pour une vaste gamme d'espèces d'insectes afin de permettre des comparaisons entre ces derniers et les sources alimentaires traditionnelles.

•        Préserver la diversité génétique pour éviter l'effondrement des colonies dans les systèmes intensifs d'élevage d'insectes.

 

2) Sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux:

•        Étudier le potentiel des allergies aux insectes chez l'être humain et la digestibilité de la chitine (principal composant de l'exosquelette des insectes).

•        Développez les données sur la valeur nutritive des espèces d'insectes comestibles et leurs contributions à la santé humaine et animale.

•        Effectuer des recherches sur les risques potentiels de zoonoses, épizootie, toxines et métaux lourds (par l'utilisation de déchets organiques) de l'entomophagie.

•        Développer des moyens pour augmenter la durée de conservation.

 

3) La législation:

•        Élaborer au niveau national et international des codes de conduite volontaires et des cadres législatifs qui incorporent les insectes comme denrées alimentaires pour la consommation humaine et comme aliments pour les animaux, y compris pour la santé humaine et le bien-être des animaux (par ex., le Codex Alimentarius).

•        Améliorer les méthodes d'évaluation des risques liés à l'élevage et à la récolte d'insectes afin d'éviter l'introduction d'espèces exotiques et envahissantes dans la nature.

 

4) L’éducation et convaincre les consommateurs:

•        Soutenir l’entomophagie dans les cultures où elle est déjà répandue.

•        Effectuer des recherches approfondies sur l'écologie des espèces promues à la consommation ou d'élevage.

•        Sensibiliser les consommateurs sur les avantages de l'entomophagie.

•        Développer de nouvelles façons d'intégrer les insectes dans le régime alimentaire d'un large éventail de consommateurs à travers la création de produits à base d'insectes.

•        Promouvoir les insectes comme un supplément d’aliment dans l’élevage.

 

 

De plus amples informations sur le travail de la FAO sur les insectes comestibles sont présentées sur le site www.fao.org/forestry/edibleinsects/fr

Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture Viale delle Terme di Caracalla

00153 Rome, Italie 13264f/1/04.13

 

Copie de ;

http://www.fao.org/docrep/018/i3264f/i3264f00.pdf

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 12:40

 

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Comment éviter les petits creux?

 

Malgré une alimentation que vous pensez équilibrée et suffisante, il vous arrive fréquemment d’avoir faim dans la journée, d’avoir « un petit creux ». Comment pouvez-vous l’éviter ?  

Est-ce normal d’avoir faim dans la journée ?

Oui, il est normal d’avoir faim à distance des repas. La meilleure manière de se prémunir contre les petits creux, c’est d’avoir des repas à un rythme régulier.
On peut ressentir des « petits creux » dans deux situations :

  • quand les repas sont trop espacés ou n’ont pas été pris
  • quand on a une satiété naturellement diminuée

C’est une partie du cerveau (l’hypothalamus) qui contrôle la faim, via des molécules « messagères » comme la sérotonine. D’autres facteurs sont impliqués comme la leptine fabriquée par les cellules du tissu graisseux (réserve d'énergie). Il faut distinguer cette sensation de faim naturelle de l’envie de manger des aliments sucrés de manière compulsive, le plus souvent pour soulager une nervosité. Dans tous les cas, vous devez être attentif(ve) à votre équilibre alimentaire et à la manière dont vous prenez vos repas au cours de la journée.

Comment éviter le grignotage dans la journée ?

Le grignotage est souvent dû à une alimentation mal équilibrée, à des repas sautés ou pris irrégulièrement. Il peut être aussi dû à une mauvaise habitude. Pour éviter ces grignotages, vous devez prendre des repas réguliers et structurés. Cela ne vous empêche pas d’ajouter un goûter ou une collation dans la journée.

En cas de petit creux, que dois-je manger ?

Vous pouvez prévoir des collations avec des aliments peu caloriques. Certains aliments sont à éviter comme les produits gras salés ou les produits gras sucrés. De plus, ces aliments sont pris généralement de manière compulsive et ne caleront l’estomac que pendant peu de temps.
Un thé, un café ou une boisson simple avec une pomme ou un yaourt et un biscuit seront suffisants pour réduire votre faim sans trop de surcharge calorique.
D’une manière générale, évitez les boissons dites « light ».

Comment équilibrer mes repas ?

  • Le petit déjeuner
    Le premier repas de la journée est important. Un petit déjeuner insuffisant ou apportant trop de glucides (sucres) peut contribuer à une fringale dans la matinée.
    Ce repas doit apporter plus de 20 % des calories de la journée. Il ne faut pas le limiter à une seule boisson ou un seul aliment.
    Associez un glucide (céréales ou pain) avec du beurre ou de la confiture, un laitage (yaourt, fromage blanc) ou du lait et, éventuellement, un fruit ou le jus d’un fruit.
  • Les repas de midi et du soir
    Si vous le pouvez, prenez ces repas à heures fixes. Equilibrez les repas en associant entrée, plat et produits laitiers. Favorisez la complémentarité des aliments (protéines végétales ou animales, féculents et légumes verts). Un repas fait essentiellement de crudités peut déséquilibrer votre alimentation et augmenter les troubles digestifs.
  • Le goûter
    Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à prendre un goûter. Evitez les produits trop sucrés, trop gras et les boissons sucrées.
    Ne prenez pas une boisson plus ou moins calorique à la place d’un repas. L’apport calorique sera important, mais le risque de déséquilibre de votre alimentation le sera aussi. Par ailleurs, l’effet de satiété sera très court.

Comment prendre mes repas ?

Il faut considérer le repas comme un moment de détente.
La manière dont vous le prenez est aussi importante que ce que vous mangez. Evitez de faire une autre activité pendant votre repas. Le temps que vous allez prendre pour déguster les plats et mastiquer suffisamment va contribuer à votre équilibre alimentaire.
Les repas pris trop rapidement ne comblent pas votre satiété et augmentent ainsi le risque de fringale.

 

Il est facile d’éviter les petits creux dans la journée en respectant quelques règles :

  • Un bon petit déjeuner équilibré.
  • Un vrai repas à midi et le soir dans une ambiance détendue.
  • Un goûter ou une collation équilibrés, si nécessaire.
  • Manger lentement en mastiquant.
  • Pratiquer une activité régulière.
  • Eviter les aliments gras salés (cacahuètes…) et les boissons light.

 

http://www.docvadis.fr/patrick-dorffer/page/mes_conseils_pratiques/votre_alimentation/comment_eviter_les_petits_creux.html

 

En tout cas, évitez les sucres rapides, qui augmentent la glycémie, provoquant une sécrétion d'insuline, qui a pour but d'abaisser la glycémie pour protéger les artères, mais générant ainsi une sensation de faim, pour éléver à nouveau la glycémie (dont le cerveau a besoin), un vrai cercle vicieux. Le sucre que l'insuline enlève du sang va directement dans le tissu adipeux et donne de la cellulite.

Teneur de sucres proportionnelle aux différentes boissons

Teneur de sucres proportionnelle aux différentes boissons

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 12:06

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Manger du poisson augmenterait l'espérance de vie

 

L'Express indique en effet que « les personnes de 65 ans et plus ayant les niveaux d'oméga-3 les plus élevés dans leur sang vivent en moyenne 2,2 ans de plus que ceux avec les taux les plus bas de ces acides gras », selon une étude américaine parue dans les Annals of Internal Medicine.  
Le magazine note que selon les auteurs, des chercheurs de l'université de Harvard et de l'université de l'Etat de Washington, « ces adultes plus âgés pourraient réduire leur risque de mortalité de toutes causes jusqu'à 27% et d'environ 35% quand il résulte de maladies cardiovasculaires ».  
L'Express explique que « ces chercheurs ont analysé 16 années de statistiques, qui portaient sur environ 2 700 adultes de 65 ans et plus aux Etats-Unis, ayant participé dans une étude à long terme sur la santé cardiovasculaire menée par les Instituts nationaux de la santé (NIH). Les participants venaient de trois Etats (Caroline du nord, Maryland et Pennsylvanie) et étaient généralement en bonne santé au début de la recherche ».  
« Les auteurs ont cherché à clarifier les effets des acides gras sur la santé, en examinant les biomarqueurs dans le sang d'adultes ne prenant pas de complément d'oméga-3 provenant d'huile de poisson. Ils ont pu ainsi évaluer les effets potentiels d'une consommation régulière de poisson sur de multiples causes de mortalité », poursuit le magazine.
L’un des auteurs, le Dr Dariush Mozaffaris, professeur adjoint d'épidémiologie à la faculté de santé publique de l'université de Harvard, remarque ainsi : « Les résultats de cette recherche confirment l'importance de niveaux suffisants d'oméga-3 dans le sang pour la santé cardiovasculaire et laissent penser que, plus tard dans la vie, ces bienfaits pourraient en fait prolonger le nombre d'années restant à vivre ».
Laurent Frichet Médiscoop Tsavopresse 3 avril 2013

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 06:45

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Depuis le 28 février 2007, la loi française impose (sauf à s’acquitter d’une taxe) aux marques de produits alimentaires d’introduire les messages sanitaires suivants dans leurs publicités et autres outils de communication :

« Pour votre santé, mangez au moins 5 fruits et légumes par jour » ;

  • « Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière » ;
  • « Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé » ;
  • « Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas ».

 

email reçu

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 10:44

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MINCEUR : POURQUOI IL NE FAUT PAS VOUS FIER À LA TABLE DES CALORIES

 

 

 

Selon les diététiciens américains, les tables de calories sont dépassées et donnent des valeurs énergétiques erronées pour bon nombre d’aliments.

 

Les calories sont un indicateur simplifié de la valeur énergétique d'un aliment. Cette valeur énergétique, utilisée en nutrition et en diététique, est souvent exprimée en Kcal pour 100gr de l’aliment, ce qui permet à toutes les personnes qui suivent un régime hypocalorique, de calculer grosso modo le nombre de calories qu’elles avalent chaque jour.

Or, selon certains scientifiques américains réunis en congrès à Boston à l’initiative de la Société américaine pour l’avancée de la science , il semble que ces tables de calories ne soient plus du tout le reflet de ce que nous mangeons. « Par exemple, les personnes qui suivent un régime riche en fibres ont souvent une sous-estimation d’environ 25% du nombre de calories qu’elles avalent quotidiennement car les tables de calories ne tiennent pas compte de la valeur énergétique des fibres » explique le Pr Richard Wrangham, de l’Université d’Harvard.

« A l’inverse, les calories de certains aliments très protéinés comme un steak de thon sont surestimées de 20% en moyenne car la table de calories ne tient pas compte de l’énergie qui est dépensée par notre corps pour digérer les protéines. Or, quand on est au régime, il est important de savoir qu’on brûle plus d’énergie en mangeant un steak de poisson qu’en avalant deux tranches de pain blanc ! »

Au cours de ce congrès , les spécialistes de nutrition ont également pointé du doigt l’absence d’informations justes sur les calories des plats tout préparés. « Les nutritionnistes se basent sur des calculs faits à partir des valeurs énergétiques de chaque aliment cru. Par exemple un gramme de protéines équivaut à 4 calories, 1 g de lipides fournit 9 calories… Ils calculent le poids des aliments préparés et font la multiplication pour obtenir le nombre de calories d’une portion. Or on aboutit à une erreur de 10 à 30% sur les calories réelles car les aliments déjà préparés sont plus facilement et plus rapidement digérés. Nous consommons donc moins d'énergie au cours du processus de digestion. 

Les spécialistes de nutrition conseillent donc aux personnes qui souhaitent limiter leur apport quotidien en calories, de faire aussi la blance entre les calories consommées et l'énergie utilisée pour la digestion de ces calories. Ils leur conseillent de manger également à des heures régulières, car les gènes du foie, l'organe qui nettoie l'organisme, s'activeraient plus facilement de cette façon. 

Auteur : Catherine Cordonnier

 

 

 

-http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/Actus/Minceur-pourquoi-il-ne-faut-pas-vous-fier-a-la-table-des-calories   19 Février 2013

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 08:59

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L’ingrédient secret qui combat la graisse

 

Vous avez envie de vous débarrassez des graisses superflues qui ornent votre ceinture abdominale ? Un ingrédient magique pourrait vous y aider. D’après les spécialistes, il est l’arme absolue contre les graisses…

Tout le monde connaît la vitamine C. Nous devons en consommer chaque jour pour nous maintenir en bonne santé. Grâce à elle, le corps va pouvoir fabriquer le collagène nécessaire pour avoir une belle peau, et contribuer à des ligaments et des os en pleine forme. Elle est aussi indispensable pour le bon fonctionnement de notre fonction immunitaire, et grâce à son effet antioxydant elle protège nos cellules.

Ce que l’on sait moins, en revanche, c’est que la vitamine C a un impact sur les graisses. En effet, la vitamine C joue un rôle clé dans la régulation des niveaux de sucre dans le sang. Une étude a récemment révélé que les patients qui ont pris 1000mg de vitamine C par jour pendant six semaines ont vu une diminution de leur glycémie à jeun, de leurs triglycérides, du cholestérol et des niveaux d’insuline.

« La vitamine C et le glucose ont une structure chimique similaire » nous explique Fabrice Carron, médecin généraliste. « Quand les deux sont élevés, ils rivalisent entre eux pour entrer dans les cellules. S’il y a plus de glucose aux alentours, la vitamine C aura plus de difficultés à se frayer un chemin dans les cellules, créant un déficit. Non seulement il est important de maintenir le taux de vitamine C en place, mais il est aussi crucial de maintenir un taux de sucre stable dans le sang grâce à un régime alimentaire à faible indice glycémique ». Et c’est prouvé, une bonne gestion de la glycémie entraine une perte de poids !

Une étude de l’Arizona State University a même démontré qu’une consommation plus élevée de vitamine C permet de brûler 30% de graisse en plus pendant l’exercice !

Camille Favre Yahoo! Pour Ellesmer. 24 oct. 2012 HAEC

http://fr.pourelles.yahoo.com/l-ingrédient-secret-qui-combat-la-graisse-121807604.html

 

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 18:39

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Le calcium laitier ferait perdre du poids

 

Plusieurs études soulignent ainsi l’importance du calcium laitier dans le contrôle du poids, en particulier lors des régimes restrictifs. Pour le Pr Arne Astrup (Université de Copenhague, Danemark), plusieurs mécanismes peuvent expliquer ce bénéfice : le calcium diminue la digestibilité des graisses, en formant notamment des savons insolubles calcium/acides gras. Les chercheurs ont calculé qu’augmenter les apports de calcium laitier jusqu’à 1.200 mg/j augmentent l’excrétion fécale des graisses de 5,2 g/j. Ce qui peut faire diminuer le poids corporel de 2,2 kg par an !

 

 

http://www.naturavox.fr/alimentation/article/le-calcium-est-il-bon-pour-le

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 18:51

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Minceur : c'est la nuit qu'on maigrit !

1. Le matin, je fais le plein!

Commencez la journée en vous ressourçant avec un grand verre d'eau. Il est indispensable de ne pas sauter ce premier repas qui vous permettra de réguler votre appétit et vos besoins énergétiques de la journée.

Une boisson chaude, du pain complet, du beurre en fine couche et une source de protéines pour les affamées, un bout de fromage ou un oeuf et pourquoi pas une tranche de jambon. On évite les céréales sucrées et grasses, le pain de mie, les brioches ou trop de viennoiseries, les couches épaisses de beurre, de confiture et de pâte à tartiner. Si vous avez fait des excès la veille, éliminez tous les sucres et les matières grasses de votre petit-déjeuner pour rétablir l'équilibre.

2. La journée, j'équilibre

La journée peut se découper suivant des phases énergétiques.

Le matin, vous faites le plein de calories, donc d'énergie.

A midi vous rechargez les batteries. A vous les sucres lents, les protéines, et le laitage. Il est important de se poser à l'heure du déjeuner. De manger lentement en vous décontractant. Pour une meilleure digestion.

A 16 heures: Le goûter n'est pas une obligation, mais il permet de tenir jusqu'au dîner sans craquer sur n'importe quoi. Privilégiez les fruits, un laitage ou une barre équilibrée.

3. Le soir je commence à maigrir

A partir de 19 heures, votre corps n'a plus besoin d'autant d'énergie, donc de calories. Le soir vous commencez donc votre régime. Un dîner léger mais de qualité pour ne pas se sentir frustrée. On cible les soupes, les légumes variés, très peu de protéines (pour bien dormir) de matières grasses et très peu de sucres. Choisir un laitage sans sucre, un fruit peu sucré ou si, comme 9 Français sur 10, vous êtes accro au chocolat, terminez par un carré de chocolat noir.

4. Vous dormez donc vous maigrissez

Il est important de dîner entre 19 heures et 21 heures, de laisser au moins deux heures entre la fin de votre dîner et votre coucher. Et, si possible, de faire une petite promenade digestive.

Grâce à une bonne nuit de sommeil, le corps se met en veille de calories. Une plage de 10 heures est essentielle pour commencer à maigrir. Cet réorganisation et cette écoute de votre corps vous permettront de retrouver un sommeil réparateur et de maigrir sans réfléchir.

 

Topsanté 23 septembre Auteur : Agathe Mayer

http://www.topsante.com/mince-en-forme/minceur-quotidien/Minceur-perdez-du-poids-la-nuit/Vous-dormez-donc-vous-maigrissez

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 18:06

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© Marek - Fotolia.com

 Boire du petit-lait, le nouveau geste santé ?

 

C’est l’actrice Gwyneth Paltrow qui a commencé à remettre les protéines de petit-lait au goût du jour, en en faisant l’ingrédient phare de son régime détox. D’après elle, le petit-lait (également appelé lactosérum), que l’on obtient après avoir débarrassé le lait des lipides et de la caséine (sa principale protéine) lors de la fabrication du fromage possèderait des vertus santé (et minceur) insoupçonnées. C’est ainsi que des boites de protéines de petit-lait déshydraté commencent à apparaître au rayon compléments alimentaires, pour ceux qui souhaitent gagner du muscle, booster leurs défenses immunitaires ou… perdre du poids.

Jusqu’à présent, les protéines de petit-lait étaient essentiellement consommées par les sportifs (notamment certains athlètes des Jeux Olympiques) car les protéines qu’il contient participent à la reconstruction des fibres musculaires « malmenées » lors des entraînements physiques. Mais aujourd’hui, c’est sa richesse en vitamines B2 et B12 et en sels minéraux (notamment le potassium, diurétique, ainsi que le calcium, le magnésium et le phosphore, nécessaires à l'entretien du capital osseux) qui en font un complément alimentaire à la mode, notamment sur le marché de l’anti-âge. Du fait de leur action sur le muscle, les protéines du petit lait permettent en effet de combattre la fonte musculaire qui accompagne le vieillissement. En outre, une étude menée il y a deux ans par l’Université de Washington montre que la consommation régulière de petit-lait fait aussi baisser la tension artérielle chez les personnes qui souffrent d’hypertension, réduisant ainsi leurs risques de maladie cardio-vasculaire. Seule contre-indication : il est déconseillé aux personnes qui souffrent d’intolérance au lactose.

Selon le Centre de recherches et d’études nutritionelles (Cerin), le petit-lait n’a pas fini de faire parler de lui car de nombreux chercheurs en nutrition se penchent désormais sur ses agents susceptibles d’améliorer la flore intestinale, de lutter contre l’inflammation ou de préserver la force musculaire des personnes vulnérables (comme les malades atteints du VIH ...)

News Yahoo / Par Catherine Cordonnier | Topsante.com 28 aout 2012

http://fr.news.yahoo.com/boire-petit-lait-nouveau-geste-santé-162002238.html

http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/Actus/Boire-du-petit-lait-le-nouveau-geste-sante

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 11:11
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L'effet boomerang des régimes


Le Figaro fait savoir que « la reprise de poids la plus forte se produirait avec les régimes pauvres en graisses », selon une étude qui vient de paraître dans le Journal of the American Medical Association.
Les auteurs, des chercheurs de l'hôpital pour enfants de Boston (Etats-Unis), écrivent que « la perte de poids entraîne des adaptations biologiques, notamment une diminution de la dépense énergétique de base et une augmentation de la faim, qui conduisent à une reprise de poids après le régime ».
Le journal indique que « les chercheurs ont soumis 21 jeunes adultes en excès de poids à trois types de régimes : pauvre en graisses (sans frites ni fromages, par exemple), très pauvre en sucres (y compris pâtes et pain qui contiennent des glucides) et régime à index glycémique bas, c'est-à-dire privilégiant les glucides qui ne font pas trop monter le taux de sucres dans le sang : lentilles cuites à l'eau, haricots blancs, boulgour, par exemple ».
Le Figaro retient que « le régime pauvre en graisses est celui qui s'accompagne de l'effet boomerang le plus fort. Il a tellement diminué la dépense énergétique du corps au repos que celui-ci en garde l'habitude. Ainsi, même lorsque le régime est terminé et que l'alimentation n'est plus restreinte en calories, le corps continue de dépenser moins qu'avant, en moyenne environ 205 kcal de moins par jour. Malheureusement, la sensation de faim, elle, n'est pas réduite ».
« A contrario, le régime très pauvre en sucres
(exemple protéiné), est celui qui ralentit le moins la consommation énergétique de base de l'organisme: - 138 kcal/j.
D'où un effet yo-yo moindre lors de la reprise d'un régime normal. Enfin, le régime privilégiant les aliments à index glycémique bas (comme les lentilles cuites à l'eau, les haricots blancs ou le boulgour) se situe entre les deux précédents: - 166 kcal/j », continue le journal.
Le quotidien précise que « si l'étude est précieuse pour mieux comprendre l'effet boomerang des régimes, on ne peut en conclure qu'un régime très pauvre en sucre est idéal. D'ailleurs, les auteurs signalent avec ce régime des signes de stress hormonal qui peuvent «entraîner de l'adiposité, de la résistance à l'insuline et des maladies cardio-vasculaires». Peu rassurant ».
Laurent Frichet Médiscoop Tsavopresse 3 juillet 2012

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STOP TABAC & ANTI-SMOKING THERAPY

Et si vous arrêtiez de fumer? Ne repoussez pas tout le temps la décision à demain, une fois les complications arrivées, vous vous direz si seulement j'avais arrêté...

http://www.dorffer-patrick.com/article-sevrage-tabagique-j-arrete-de-fumer-mais-c-est-dur-tres-dur-65570244.html

 

The session consists first in a group therapy, and then in individual mesotherapy injections under the skin, with a small needle at both ears.
The mixture injected is purely homeopathic, it causes the disgust of the cigarette, he fought against the urge to smoke, irritability, and against the craving.
One session is required in almost all cases. 

Nicotine withdrawal by homeopathic mesotherapy 

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