Stress au travail : un premier bilan
Les Echos rappelle que « le ministre du Travail, Xavier Darcos, avait demandé aux grandes entreprises d'ouvrir le dossier du stress avant le 1er février. Sur les 1.459 recensées par le gouvernement, seules 293 ont conclu un accord ou un plan d'action et 514 autres sont en cours », observe le journal.
Le quotidien constate que « la menace d'un opprobre médiatique n'a manifestement pas assez effrayé les entreprises de plus de 1.000 salariés ».
Les Echos explique que selon ce palmarès publié sur le site www.travailler-mieux.gouv.fr,
« seuls 293 des 1.459 employeurs concernés ont été au bout de la démarche et sont «listés en vert».
514 autres sont classés orange, pour avoir engagé la négociation d'un accord ou des «discussions avec les représentants du personnel sur le projet de diagnostic et/ou de plan d'action». 652 employeurs, soit 44,7%, ont reçu un carton rouge ».
« S'inspirant de la méthode «name and shame», le ministre du Travail juge les résultats «encourageants» en espérant que le mouvement va s'accélérer », poursuit le quotidien.
Le journal note qu’« on peut s'interroger sur la valeur à attribuer au palmarès. […]
La deuxième édition sera riche d'enseignements sur son impact sur le comportement des entreprises, mais il restera à démontrer que les dispositions prises relèvent d'autre chose que d'un simple affichage ».
Le Parisien s’intéresse aussi à ce « premier bilan », et retient que « pour «forcer» les entreprises à se saisir de la question,
le gouvernement applique la méthode anglo-saxonne du bonnet d’âne et des satisfecit ».
Libération aborde également le sujet, notant entre autres que « la liste rouge recèle nombre d’entreprises publiques ».
Et La Tribune retient que « la prévention du stress s’invite peu à peu dans les entreprises. La méthode du «name and shame» commence à porter ses fruits ».
Laurent Frichet Médiscoop 19/02/2010