Sur le site de la raffinerie Total à Dunkerque
France 2 "Tous les salariés ont voté à une très forte majorité une prolongation et un durcissement du mouvement", a précisé Sud dans un communiqué.
La direction de Total a dit avoir pris acte "du durcissement du mouvement" et affirme "qu'à ce stade, il n'y a pas de signes de rupture d'approvisionnement".
Cependant, à Feyzin, "si la grève continue, il y aura des tensions dans la région Rhône-Alpes dans les prochains jours", d'autant que des dépôts sont aussi en grève, a déclaré à l'AFP le directeur Jean-Pierre Poncin, expliquant que le pétrole est stocké dans des bacs, qui peuvent encore contenir la production "jusqu'en milieu de semaine prochaine".
David Faure, secrétaire du CE (CFDT) de Feyzin, a indiqué que
"plus une goutte de pétrole ne sort depuis jeudi",
ajoutant que
d'habitude, 300 à 400 camions sont expédiés chaque jour.
Les grévistes soutiennent leurs collègues du site de raffinage de Dunkerque, menacé de fermeture définitive, et réclament aussi des assurances sur l'ensemble de la stratégie de Total pour le raffinage en France. Cet établissement à l'arrêt depuis septembre, est lui aussi en grève et des salariés occupent des locaux administratifs depuis mardi.
Selon Charles Foulard, délégué central CGT, "c'est le moment ou jamais d'en découdre avec Total sur l'avenir du raffinage en France pour lequel nous voulons une table-ronde, tout comme nous voulons une table-ronde sur le site de Dunkerque, avec Total mais aussi avec les élus". Selon le syndicaliste, "au bout de cinq jours d'arrêt, il peut y avoir un début de pénurie d'essence dans les stations-services".
19/02/2010 Info France 3
Total : 2008 profit record de 13,9 milliards d'euros, no comment !
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