L’espoir d’une pilule antisida
Le Parisien relève qu’« une étude montre qu’un médicament contre le VIH pris au long terme par des personnes non infectées peut limiter le risque de contamination ».
Le journal explique que selon ce travail paru dans le New England Journal of Medicine, « la prise d’une combinaison d’antirétroviraux d’une manière préventive diminue de 44% les risques d’être infecté par le VIH. […] Mais ce risque pourrait être encore plus bas. […] Lorsque les antirétroviraux sont pris comme il le faut, le risque d’être infecté par le sida diminue en fait de 92% ».
Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence nationale de recherches sur le sida, précise que « l’application de cette découverte dans la vie quotidienne n’est pas pour demain, mais peut-être pour après-demain. D’autres essais sont nécessaires ».
Le Parisien retient que « malgré ces réserves, cette étude est porteuse d’espoir : celui de prendre un jour un simple cachet tous les soirs pour se prémunir du sida ».
Libération aborde aussi cette étude, évoquant des « antirétroviraux efficaces aussi dans la prévention ».
La Croix relaie pour sa part la publication du dernier rapport d’Onusida, paru hier, retenant que « le nombre de contaminations a reculé de 19% en 10 ans ».
Et Le Monde publie un entretien avec Michel Sidibé, directeur d'Onusida, qui « veut une nouvelle stratégie thérapeutique pour les pays en développement. […] Il invite les firmes pharmaceutiques à collaborer à la mise au point de nouveaux médicaments, moins toxiques, plus efficaces sur le long terme et plus simples à administrer ».
Laurent Frichet Médiscoop 24/11/2010