Le Di-Antalvic sera interdit plus tôt que prévu
C’est ce que fait savoir Le Parisien. Le journal rappelle qu’« il devait être interdit en France en septembre 2011, à la suite des risques cardiaques et respiratoires en cas de surdose ».
« Mais une nouvelle étude américaine, demandée par la FDA, […] montre que le Dextropropoxyphène ( Di-Antalvic® et Propofan®), s’il est consommé aux doses maximales autorisées aux Etats-Unis, peut entraîner des modifications inquiétantes de l’électrocardiogramme », indique le quotidien.
Anne Castot, chef de l’évaluation des risques des médicaments à l’Afssaps, remarque qu’il s’agit d’« anomalies dont on sait qu’elles pourraient conduire à la mort » ; la responsable précisant qu’« en France, la dose maximale recommandée est deux fois inférieure à la dose critique américaine ».
Anne Castot souligne ainsi : « Nous n’avons jamais eu de gros problèmes avec le Di-Antalvic. Mais au vu de cette étude, nous allons accélérer l’interdiction ».
Le Parisien conclut que « les médecins seront conseillés sur un médicament de remplacement ».
Laurent Frichet Médiscoop 23/11/2010