L'actrice Annie Girardot est décédée L'actrice française Annie Girardot dans le film de Claude Lelouch «Vivre pour Vivre» en 1967. NANA PRODUCTIONS / SIPA
CINEMA - Elle s'est éteinte à l'âge de 79 ans...
L'actrice et comédienne française était née en 1931 à Paris; elle est morte le 28 février dans la capitale. Elle était atteinte depuis 2006 de la maladie d'Alzheimer. C'est sa famille qui a annoncé lundi son décès: elle s'est éteinte «paisiblement» a confirmé sa fille.
Madame Marguerite
Avant de connaître le succès, Annie Girardot débute lentement. A la Comédie française, où elle entre en 1954, Jean Cocteau voit en elle «le plus beau tempérament dramatique de l'après-guerre», mais pendant un temps, il semble bien être le seul.
Dans les années 60, l'actrice est de plus en plus sollicitée, (par Luchino Visconti, Roger Vadim...). Mais c'est en 1974, qu'elle obtient, grâce à la pièce Madame Marguerite, un triomphe. Elle devient alors une véritable star.
Mais à jouer avec tous les grands d'une autre génération, elle se confine petit à petit dans la case d'un autre temps. François Truffaut lui écrit même une lettre désavouant la façon, très démagogique selon lui, dont André Cayatte a traité un fait divers, l'histoire d'un jeune garçon amoureux de sa professeure. Ce rôle de professeur dans Mourir d'Aimer lui conférera une reconnaissance internationale, mais l'inimitié de la Nouvelle Vague.
Cela ne l'empêchera pas de séduire encore le public français dans de grands succès comiques, qui avaient été signés par des réalisateurs très populaires, de Michel Audiard (Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !), à Philippe de Broca ( Tendre Poulet, 1977) ou encore Claude Zidi (La Zizanie, 1977). Elle avait même obtenu le César de la meilleure actrice en 1977.
Fin de partie
C'est dans les années 80 que tout s'essoufle. Avant qu'elle ne reparte de plus belle dans les années 90: Les Misérables de Claude Lelouch, La Pianiste de Michael Haneke pour lequel elle reçoit un nouveau César...
Et puis vient la maladie - révélée au public fin 2006. A l'occasion de la Journée mondiale de la maladie d'Alzheimer en septembre dernier, sa fille avait expliqué que l'actrice à la voix rocailleuse était «dans son monde», qu'elle avait «oublié qu'elle a été comédienne».
C.P. 20minutes.fr News Yahoo 28-02-2011
L'actrice française Annie Girardot dans le film de Claude Lelouch «Vivre pour Vivre» en 1967. NANA PRODUCTIONS / SIPA
CINEMA - Elle s'est éteinte à l'âge de 79 ans...
L'actrice et comédienne française était née en 1931 à Paris; elle est morte le 28 février dans la capitale. Elle était atteinte depuis 2006 de la maladie d'Alzheimer. C'est sa famille qui a annoncé lundi son décès: elle s'est éteinte «paisiblement» a confirmé sa fille.
Madame Marguerite
Avant de connaître le succès, Annie Girardot débute lentement. A la Comédie française, où elle entre en 1954, Jean Cocteau voit en elle «le plus beau tempérament dramatique de l'après-guerre», mais pendant un temps, il semble bien être le seul.
Dans les années 60, l'actrice est de plus en plus sollicitée, (par Luchino Visconti, Roger Vadim...). Mais c'est en 1974, qu'elle obtient, grâce à la pièce Madame Marguerite, un triomphe. Elle devient alors une véritable star.
Mais à jouer avec tous les grands d'une autre génération, elle se confine petit à petit dans la case d'un autre temps. François Truffaut lui écrit même une lettre désavouant la façon, très démagogique selon lui, dont André Cayatte a traité un fait divers, l'histoire d'un jeune garçon amoureux de sa professeure. Ce rôle de professeur dans Mourir d'Aimer lui conférera une reconnaissance internationale, mais l'inimitié de la Nouvelle Vague.
Cela ne l'empêchera pas de séduire encore le public français dans de grands succès comiques, qui avaient été signés par des réalisateurs très populaires, de Michel Audiard (Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !), à Philippe de Broca ( Tendre Poulet, 1977) ou encore Claude Zidi (La Zizanie, 1977). Elle avait même obtenu le César de la meilleure actrice en 1977.
Fin de partie
C'est dans les années 80 que tout s'essoufle. Avant qu'elle ne reparte de plus belle dans les années 90: Les Misérables de Claude Lelouch, La Pianiste de Michael Haneke pour lequel elle reçoit un nouveau César...
Et puis vient la maladie - révélée au public fin 2006. A l'occasion de la Journée mondiale de la maladie d'Alzheimer en septembre dernier, sa fille avait expliqué que l'actrice à la voix rocailleuse était «dans son monde», qu'elle avait «oublié qu'elle a été comédienne».