Fête des Hélène

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Étymologie : Hélène est entré dans l'histoire, vers le IXe siècle avant J.-C., avec le poème d'Homère consacré à la guerre de Troie, L'Iliade. Le nom d'Hélène de Troie ne semble pas se rattacher directement au soleil, helios, mais il conserve l'évocation de la lumière puisqu'il dérive vraisemblablement d'hélènè, qui désigne une sorte de flambeau rituel.
Fille de Léda et de Jupiter, qui avait pris l'apparence d'un cygne pour plaire à cette femme mariée, Hélène devint rapidement la plus belle du monde ; pourchassée par de nombreux prétendants, elle épousa Ménélas, roi de Sparte, mais fut enlevée par Pâris qui l'emmena à Troie. C'est là l'origine de cette guerre légendaire qui a imprégné, via Homère, toute la culture occidentale. Hélène commença à se répandre comme prénom au début de notre ère dans la partie orientale de l'Empire romain. La gloire de l'impératrice Hélène lui donna, au IVe siècle, un rayonnement incomparable et il se diffusa alors dans l'ensemble du monde chrétien ; il y fut transcrit, de toutes sortes de façons dans la plupart des langues européennes. Hélène, depuis, n'est jamais sorti de l'usage même si, bien entendu, il a connu des périodes de faveur plus au moins grande. Aujourd'hui, en France, avec sa variante la plus appréciée, Ilona, il connaît une certaine stabilité, après plusieurs années d'expansion coïncidant avec le succès d'un feuilleton télévisé, Hélène et les garçons. Sainte Hélène fut la mère de l'empereur Constantin le Grand. Concubine de son père (elle était fille d'un palefrenier), elle fut répudiée en 289, mais rappelée plus tard par son fils, qui lui décerna le titre d'impératrice. C'est à elle qu'on attribue en partie la conversion de Constantin au christianisme. Il fit de la religion chrétienne, jusque là persécutée, une religion officiellement reconnue.
Source tous-les-prenoms.com