27 novembre 2010
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Les médecins fuient l'exercice libéral
C’est ce que constate Le Figaro dans ses pages saumon. Le journal indique que « le Conseil national de l'Ordre, qui publie son atlas annuel de la démographie, s'inquiète du nombre croissant de remplaçants qui refusent de s'installer ».
Le Figaro économie note tout d’abord que « la France comptait, au 1er janvier, 193.943 médecins en «exercice régulier». Ce chiffre […] confirme une stabilisation à un niveau élevé (les effectifs progressent de 0,1% en un an mais reculent de 3% sur 3 ans) ».
« La décrue annoncée n'est donc pas encore forte mais devrait succéder rapidement à ce pic : quasiment 70% des médecins en activité régulière ont 50 ans ou plus », précise le quotidien.
Le journal relève que « pour le moment, c'est leur mauvaise répartition qui reste la principale source de difficulté pour trouver un médecin. L'Ile-de-France compte 222 spécialistes pour 100.000 habitants, soit pile le double de la Picardie ! Un constat d'échec des mesures d'incitation à l'installation dans les déserts médicaux ».
Le Figaro économie remarque que « l'Ordre ne veut pas » de « mesures dirigistes » pour mieux repartir l’installation, son président, Michel Legmann, déclarant :
Le Figaro économie note tout d’abord que « la France comptait, au 1er janvier, 193.943 médecins en «exercice régulier». Ce chiffre […] confirme une stabilisation à un niveau élevé (les effectifs progressent de 0,1% en un an mais reculent de 3% sur 3 ans) ».
« La décrue annoncée n'est donc pas encore forte mais devrait succéder rapidement à ce pic : quasiment 70% des médecins en activité régulière ont 50 ans ou plus », précise le quotidien.
Le journal relève que « pour le moment, c'est leur mauvaise répartition qui reste la principale source de difficulté pour trouver un médecin. L'Ile-de-France compte 222 spécialistes pour 100.000 habitants, soit pile le double de la Picardie ! Un constat d'échec des mesures d'incitation à l'installation dans les déserts médicaux ».
Le Figaro économie remarque que « l'Ordre ne veut pas » de « mesures dirigistes » pour mieux repartir l’installation, son président, Michel Legmann, déclarant :
« Toute mesure coercitive est dissuasive. On a déjà un amoncellement de contraintes, des gardes à la paperasse, aux emprunts ou au harcèlement des contrôles des caisses ; si on en rajoute, plus personne ne voudra faire ce métier ».
« Un discours récurrent des syndicats médicaux, que les données de l'Ordre semblent étayer : 8,6% seulement des nouveaux inscrits de 2009 se sont installés en libéral.
« Un discours récurrent des syndicats médicaux, que les données de l'Ordre semblent étayer : 8,6% seulement des nouveaux inscrits de 2009 se sont installés en libéral.
La proportion ne cesse de reculer au fil des ans », observe le journal.
Le quotidien ajoute qu’« un autre signe va dans le même sens : la progression du nombre de remplaçants, surtout parmi les généralistes. Ils sont désormais 10.006. Parmi eux, des jeunes bien sûr, mais pas seulement :
Le quotidien ajoute qu’« un autre signe va dans le même sens : la progression du nombre de remplaçants, surtout parmi les généralistes. Ils sont désormais 10.006. Parmi eux, des jeunes bien sûr, mais pas seulement :
10% ont même obtenu leur diplôme il y a au moins 20 ans ».
« Ce qui signifie qu'ils sont de plus en plus nombreux à choisir de devenir «remplaçants professionnels» plutôt que de s'installer, voire à dévisser leur plaque pour échapper à la lourdeur de la gestion d'un cabinet », note Le Figaro économie.
Le journal relève enfin que « le papy-boom bat son plein chez les médecins » et indique que « face aux «déserts», […] pour retarder et adoucir le phénomène, à défaut d’y remédier, l’Ordre mise sur les jeunes retraités ».
Laurent Frichet Médiscoop 23/11/2010
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