La Direction générale de la santé fait ainsi savoir que « ce moustique a été observé très récemment dans certains quartiers de Marseille. C’est une espèce particulièrement nuisible capable dans certaines conditions de transmettre des maladies comme le chikungunya ou la dengue ».
Marc Payet ajoute qu’Aedes albopictus « est également présent depuis quelques années dans les départements des Alpes-Maritimes, de Corse et du Var. Le ministère de la Santé précise «qu’il n’y a pas, à l’heure actuelle, d’épidémie» de ces pathologies «dans ces départements», mais il juge la situation suffisamment sérieuse pour décider de lancer des actions pour limiter une propagation de ces virus ».
Le journaliste explique que « le plan gouvernemental consiste à utiliser des insecticides pour éradiquer le moustique dans les zones où il s’implante, notamment en Camargue. Un appel à la population locale est aussi lancé : il est particulièrement conseillé «de supprimer les eaux stagnantes qui contiennent des larves de moustiques, à l’intérieur et autour de son domicile» ».
Marc Payet relève que « les autorités sanitaires ont également décidé de recenser les cas de chikungunya chez les voyageurs qui reviennent de régions du monde où le virus circule de façon importante ».
Le journaliste note enfin que face aux inquiétudes de certains, après une piqûre de moustique, « l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé conseille «de consulter son médecin traitant en cas de fièvre brutale et de douleurs articulaires». Il est préconisé aussi «de porter des vêtements longs et amples et d’utiliser des produits antimoustiques» ».