« Les généralistes appelés à fermer leurs cabinets »
Le Figaro économie note qu’« après une journée sans carte Vitale, hier, les généralistes sont appelés à fermer leurs cabinets le 11mars 2010 par plusieurs de leurs syndicats ».
Le journal rappelle qu’« il s’agit, notamment, de réclamer le passage de 22 à 23 € du prix de la consultation, revendication symbolique forte car synonyme d’alignement sur les spécialistes. Les syndicats médicaux voudraient aussi davantage de forfaits, qui permettraient selon eux de faire moins d’«abattage» ».
Le Figaro économie observe qu’il est « difficile de dire si la participation sera massive, dans un milieu peu enclin à ce type d’action », puis explique que « les généralistes sont inquiets de constater la désaffection persistante des jeunes médecins pour leur discipline ».
Le quotidien remarque en outre que « ces derniers mois se sont cumulés des épisodes qui leur restent «en travers de la gorge» », comme « la perspective d’une «taxe» d’environ 3 000 € par an pour ceux qui, installés en centre-ville, refuseront dans quelques années d’aller régulièrement en renfort de leurs confrères de banlieue ou de campagne ».
Le Figaro économie relaie enfin un sondage Ifop paru dans le Quotidien du médecin, « selon lequel 18% des praticiens libéraux, seulement, font confiance à Roselyne Bachelot ».
Le Parisien constate pour sa part que « la tension monte entre les généralistes et l’assurance-maladie ».
Le journal note que cette journée de grève est « une étape supplémentaire dans la bataille visant à obtenir la revalorisation de 22 à 23 € des honoraires des consultations. Un «dû», selon les syndicats ».
« A leurs yeux, «les médecins ont tenu leur engagement» de contenir les dépenses de santé en 2009. C’est aussi, pour les syndicats, un moyen d’enrayer la baisse inquiétante des effectifs» », poursuit Le Parisien.
La Tribune retient de son côté que le gouvernement est « face à la grogne médicale ».
Le quotidien note que « cette grogne s’explique en partie par le contexte syndical qui pousse à la surenchère. […] Mais la grogne des généralistes est plus profonde. Ceux-ci s’estiment maltraités par le gouvernement ».
Laurent Frichet Médiscoop 10/03/2010