L’Alexis, l’Angela et le petit pingouin …
Alexis, ayant chanté
Tout l’été,
Se trouva fort dépourvu
Quand la faillite fut venue :
Pas un seul petit tas
De féta ni de moussaka !
Il alla crier famine
Chez Angela sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelques euros pour subsister
En cette période hostile.
“Je vous paierai“, lui dit-il,
“Avant trois mois, foi de Tsipras“,
ce qui ne manquait pas d’audace»
Angela n’est pas prêteuse :
Et même fort suspicieuse.
« Il vous faut sortir de l’euro »
Dit-elle au godelureau.
Ou bien, à nos règles, il faut vous plier
Et vos comptes, ne plus maquiller !
Alexis finit par trouver
En Europe, un plus dépravé.
Un pingouin nommé Hollande et désargenté
Venant d’un pays qu’il avait désenchanté.
Ce Hollande voyait en Alexis,
son futur … pas très sexy,
Il intercéda auprès d’Angela
mais se retrouva face à Cruella.
Alexis signa un accord scélérat
Pour son peuple, un vrai choléra
De retour en France, Hollande fit savoir
Que le dragon, Angela, il avait fait choir.
D’après lui, on ne vit jamais sous nos cieux
De président plus audacieux …
L’audace eut été qu’en France, il osât,
appliquer, ce qu’aux Grecs, il imposa !
Mais de l’audace, le petit pingouin,
Chacun sait qu’il n’en avait point !
Nota : Mille excuses à Jean de La Fontaine pour ce détournement éhonté.
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