ENCORE UNE REFORME OUBLIEE, CELLE DES CARTABLES TROP LOURDS

À la rentrée des classes 2014, la nouvelle organisation de la semaine scolaire sera appliquée dans toutes les écoles publiques. Les ministres successifs de l'Education Nationale, Vincent Peillon, puis Benoît Hamon n'avaient que hâte de faire leur nouvelle réforme, pour vanter les bénéfices de cinq matinées d'école, au grand dam de beaucoup de parents ou de communes embêtées par les problèmes de garde d'enfants.

Une réforme qui a été sortie de nulle part, alors que depuis des années, les parents se plaignaient du poids des cartables trop lourds des écoliers.

Le constat est sans équivoque : en 1997, un écolier portait en moyenne une charge de 6,5 kg quotidiennement sur ses épaules. Dix ans plus tard, le même écolier supportait un poids de 8,5 kg. Il représente aujourd'hui environ 20 % du poids de l'élève alors qu'"il faudrait que le cartable ne pèse pas plus de 10 % du poids de l'enfant, en primaire", soit environ 2,5 kg (!) selon une circulaire du ministère de l'Éducation nationale...

Limiter le poids des cartables:

1) Pourquoi ne pas mettre les cours de matière identique sur une même journée au lieu de les répartir sur deux voir trois jours de la semaine.

2) Uniformiser les listes de fourniture scolaire des différents enseignants, et éviter 36 classeurs ou cahiers de format ou de couleur différente. Par exemple, un seul classeur avec des trieurs de matières différentes selon les cours de la journée: aux élèves de s'organiser pour recharger le classeur quotidiennement  en fonction de l'emploi du temps des cours.

3) Prévoir un casier pour chaque élève, permettant de stocker les livres ou affaires lourdes, en fonction de l'emploi du temps des cours.

Cela pourrait par la même occasion baisser le coût des fournitures scolaires, de rallonger la durée des cartables (un excès de poids use plus vite le cartable).

Dans le futur, l'outil informatique individuel pourrait carrément remplacer les cartables, et règler le problème de l'excès de poids des sacs scolaires.