Quand le gâteau est devenu plus petit,
ils se mirent à ne plus partager.
Quand le gâteau est devenu plus petit encore,
ils se mirent à créer de nouvelles taxes.
Quand même, ils votèrent en comité restreint,
ils protègèrent leurs intérêts.
Quand le vent s'est mis à tourner,
ils retournèrent leur veste.
Quand le peuple comprit leur irrespect pour la France,
il se détourna d'eux.
Quand le peuple aveuglé enfin vît l'argent public dilapidé,
certains ne voulurent plus voter pour ces incompétents.
Quand les médias continuèrent leurs fumigènes,
certains mirent des masques à visière et virent aussi.
Quand ils comprirent qu'ils savaient,
ils bataillèrent pour conserver leur part de gâteau.
Quand l'opprobre arrivait premier parti,
ils trouvèrent le soi-disant coupable, trop facile.
Quand ils le montraient du doigt,
ils l'accusèrent au lieu de trouver des solutions pour la France.
Quand le bolide fonçait de plus en plus vite dans le mur,
le peuple comprit qu'il fallait changer de pilote.
Quand j'ai voulu tout stopper et réinitialiser le tout,
j'ai compris que ce serait un cauchemar sans fin.
Doc de Haguenau