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NON A LA FUSION ALSACE LORRAINE CHAMPAGNE ARDENNE

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NON A L'ALCA

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Philippe RICHERT Président du Conseil Régional d'Alsace

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Un message à Paris

Après les chansons de Johnny par Jean-Claude Bader et le rock déjanté de Kansas of Elsass – qui en a dérouté quelques-uns – une série de courts discours ont rappelé le sens de la manifestation.

Bernard Stalter, Jean-Paul Bastian, Jean-Louis Hoerlé pour les organismes consulaires, Elsa Schalck, Jean Rottner, Eric Straumann, Philippe Richert pour les élus, ont scandé les maîtres mots de la manifestation. « Si on ne nous écoute pas, nous reviendrons, plus nombreux encore ! » s’est exclamé Jean-Paul Bastian. ( avec 1000 tracteurs! )

« La région trinationale est notre avenir », a martelé Jean-Louis Hoerlé en vantant « une région à 360° qui ne doit pas être obligée de regarder vers l’ouest ».

Dans la foule, on pouvait croiser quelques artistes régionaux, dont René Egles, des élus écologistes comme Andrée Buchmann, Henri Stoll et Jean-Marc Riebel, alors qu’Europe Écologie les Verts n’appelait pas à manifester en tant que tel. On y a aussi croisé Daniel Hoeffel et sa fille Dominique, côte à côte.

Éric Straumann a fait chanter Hans im Schnockeloch et dénoncé « les fossoyeurs de l’Alsace qui refusent tous les changements et qui ne sont pas tous à gauche ».

Philippe Richert, dans la foulée, a refusé l’image d’une Alsace « repliée sur elle-même » : elle est « ouverte sur le Rhin, sur l’Europe », mais « veut dire à Paris ce qu’elle ne veut pas se faire imposer ». Pour l’Alsace, « petit morceau de France, petit morceau d’Europe », il a fait chanter la Marseillaise avant que ne s’envolent des ballons bleus, blancs et rouges dans le ciel strasbourgeois.