Un antivirus pour les smartphones ?
Les virus et autres malwares et spywares vous ont donné la vie dure sur vos ordinateurs ? Bonne nouvelle ! Ils débarquent aussi sur les smartphones. Et les remèdes sont de sorties.
Nous sommes cernés par les virus, les chevaux de Troies, les malwares, les vers, qui menacent à tout instant l’intégrité de nos données et de notre matériel informatique. Mais si ! Puisqu’on vous le dit ! Enfin, ce sont plutôt les fournisseurs de solutions de sécurité globale et d’antivirus qui le certifient, alors croyons-les… Surtout, ces derniers avancent aujourd’hui que la menace s’étend aux mobiles intelligents, les smartphones.
Depuis 2004 et l’apparition de la première, mais inoffensive, attaque virale sur un mobile (Cabir), nous nous demandions quand le spectre de l’horrible virus sur mobile allait prendre de l’ampleur. Globalement, un virus de smartphone implique potentiellement les mêmes dangers qu’en informatique : vol et/ou suppression de données sensibles, des carnets d’adresses, espionnage d’un terminal ou encore altération de fichiers système pour rendre le mobile inutilisable.
Propagation or not propagation ?
Et si les premiers vecteurs de virus mobiles annoncés furent les connexions Bluetooth entre téléphones, aujourd’hui, ce sont les MMS et surtout les applications qui se retrouvent dans le viseur. En effet, les programmes malveillants peuvent se cacher dans les textos comprenant des images (attention à bien vérifier l’expéditeur à chaque réception !) et au sein des magasin d’applications en ligne.
Fabrice Champion, manager technique chez l’éditeur d’antivirus Kaspersky, l’a confié au site internet LesNumériques, les OS mobiles les plus à-même d’être touchés par des virus sont ceux offrant une grande liberté d’action en termes de programmation et où le code source du système est aisément accessible. Ce serait ainsi le cas d’Android, de Windows Phone 7, BlackBerry ou de Bada.
D’après l’expert de Kaspersky, la menace la plus virulent concerne une application louche téléchargée puis installée dans le téléphone et qui prendrait alors en sous-main le contrôle de la partie téléphone pour joindre et envoyer des SMS à des numéros surtaxés ou affiliés à des filous, histoire de pomper un peu de cash.
L’iPhone, seul rescapé ?
La politique du verrou total et du fonctionnement en circuit fermé de Apple sur son smartphone star a au moins un avantage, selon les spécialistes de la sécurité, c’est qu’il est apparemment l’instrument le plus dur à contaminer. Preuve en est que les seuls échos de contamination virale d’un iPad ou un iPhone viennent de versions « jailbreak » (lorsque l’utilisateur craque la protection des outils Apple pour installer un logiciel ouvert, avec un AppStore parallèle).
A politique hermétique, système hermétique ? Pas forcément. Mais en faisant de son système l’antithèse d’Android (dont Google laisse le code source en libre accès) avec une fermeture claire et nette, Apple retarde l’échéance.
Antivirus, mais pas que…
Bien conscients que la seule menace d’un probable virus sur un éventuel téléchargement hypothétique ne peut pas encore faire vendre des camions d’antivirus pour smartphones, les éditeurs font montre d’inventivité pour attirer l’utilisateur. Kaspersky, comme McAffee et Norton propose ainsi tout un tas de services supplémentaires fournis avec leurs applis de sécurité, dont la plus pertinente reste la gestion du mobile à distance.
En cas de perte ou de vol du mobile équipé de l’une de ces applis, il est alors possible d’effacer les données, de localiser le terminal, de rapatrier des données ou encore de faire sonner le mobile pour qu’on le retrouve. Tiens, cela vous rappelle peut-être quelque chose ?
Sans doute pensez-vous à HTC-Sense.com, mobileMe (Apple iPad/iPhone) ou encore Blackberry Protect, des utilitaires accomplissant déjà les mêmes « prouesses ».
On comprend alors pourquoi Apple refuse de voir les applications de ces éditeurs arriver sur l’AppStore (concurrence directe) et l’on se demande aussi à quoi peut bien servir alors ce genre de programme antivirus complet, surtout quand on constate à quel point, sur PC déjà, les OS pâtissent de telles usines à gaz tournant sans cesse en fond.
A titre d’exemple, le simple programme F-Secure présent sur le monstre de puissance LG Optimus 2X, qui ne fait qu’analyser les programmes et détecter les présences malveillantes, ralentit parfois l’expérience…
La menace du surf asiatique
Vous voilà effrayés et soucieux quant à l’utilisation de votre smartphone ? Pas de panique, pour le moment. De l’aveu même de Fabrice Champion, le réseau Européen est relativement épargné par les attaques virales sur smarpthones. Ce serait plutôt, pour l’instant, un problème lié au surf web mobile effectué via les réseaux asiatiques. Attention donc si vous vous rendez dans la région à bien modérer votre folie de téléchargement d’applications et même de surf sur des sites exotiques.
Après tout ceci, j’en vois tout de même quelques uns au fond qui doutent, quitte à avancer que pour être aussi prompt à trouver des solutions voire à anticiper les problèmes et les virus, ce pourrait bien être les éditeurs d’antivirus, les créateurs et diffuseurs des fléaux numériques. Comme ces laboratoire pharmaLes virus et autres malwares et spywares vous ont donné la vie dure sur vos ordinateurs ? Bonne nouvelle ! Ils débarquent aussi sur les smartphones. Et les remèdes sont de sorties.
Nous sommes cernés par les virus, les chevaux de Troies, les malwares, les vers, qui menacent à tout instant l’intégrité de nos données et de notre matériel informatique. Mais si ! Puisqu’on vous le dit ! Enfin, ce sont plutôt les fournisseurs de solutions de sécurité globale et d’antivirus qui le certifient, alors croyons-les… Surtout, ces derniers avancent aujourd’hui que la menace s’étend aux mobiles intelligentsceutiques accusés de répandre eux-même une maladie pour vendre un vaccin…

D’après l’expert de Kaspersky, la menace la plus virulent concerne une application louche téléchargée puis installée dans le téléphone et qui prendrait alors en sous-main le contrôle de la partie téléphone pour joindre et envoyer des SMS à des numéros surtaxés ou affiliés à des filous, histoire de pomper un peu de cash.
Sans doute pensez-vous à HTC-Sense.com, mobileMe (Apple iPad/iPhone) ou encore Blackberry Protect, des utilitaires accomplissant déjà les mêmes « prouesses ».
On comprend alors pourquoi Apple refuse de voir les applications de ces éditeurs arriver sur l’AppStore (concurrence directe) et l’on se demande aussi à quoi peut bien servir alors ce genre de programme antivirus complet, surtout quand on constate à quel point, sur PC déjà, les OS pâtissent de telles usines à gaz tournant sans cesse en fond.
http://www.techyou.fr/2011/08/24/un-antivirus-pour-les-smartphones/ 24/08/2011