« Les PCB se nichent toujours dans le poisson »
Libération observe en effet que « massivement utilisés dans les années 70,
les PCB [polychlorobiphényles] sont interdits depuis 1987 mais contaminent toujours l’environnement car ils se sont amassés dans les sédiments marins ou de rivière ».
« Or les PCB sont des substances lipophiles, c’est-à-dire qu’elles présentent une affinité particulière pour les graisses, et s’accumulent dans la chaîne alimentaire. On les retrouve dans la chair de poissons gras comme les saumons, les anguilles, les silures… », continue le journal.
Le quotidien se penche sur un avis qu’a rendu l’Afssa la semaine dernière : « Le premier constat est plutôt rassurant : les teneurs sanguines en PCB au sein de la population ont fortement diminué et se situent désormais dans la moyenne européenne »
Libération note cependant qu’« une minorité de la population, les pêcheurs amateurs de poissons d’eu douce et leurs familles, présente une imprégnation jugée trop élevée ». Le journal explique qu’« aux femmes enceintes et en âge de procréer, l’Agence conseille d’écarter les poissons potentiellement contaminés (anguille, barbeau, carpe, brème gardon, espadon) ».
Laurent Frichet Médiscoop 12/04/2010