Je vous livre ici, dans son intégralité, l’article de Giorgio Paparelle du site "Lepost" et un lien vers celui-ci Rigueur : la suite cannoise de Sarkozy au G20 estimée à 37.000€ la nuit
La suite presidentielle de l'hôtel Majestic de Cannes est plutôt sympatoche. | DR
Faut pas déconner.
Ok, un chef d'Etat ne doit pas dormir dans un Formule 1, il y a la sécurité et tout ça tout ça, mais s'offrir une suite présidentielle à 37.000€ dans le contexte actuel me semble être un foutage de gueule à la hauteur du mépris pour les gens ordinaires.C'est pourtant ce que nous apprend le journal italien Corriere.
Rien, je dis bien rien, ne justifie un tel comportement.
Ça prouve que la classe politique est hors sujet, qu'elle est complètement et totalement déconnectée de la réalité et que certains symboles valent plus qu'un long discours.
Et qu'Henri Guaino ne vienne pas nous polluer les idées avec des théories alambiquées comme d'habitude.
C'est à proprement parler un scandale.
Mais tout le monde doit se serrer la ceinture.
La crise est donc un concept aléatoire, qui s'applique à une seule catégorie de personnes et qui ne s'applique pas à d'autres catégories.
Pourquoi alors le premier ministre anglais, Cameron, s'est offert une nuitée à seulement 1920€ ?
Seulement...
Un ouvrier quelconque d'une usine quelconque ne gagne pas ce chiffre en 1 mois...
Comment faire confiance à une classe politique qui se goinfre jusqu'à l'os ?
Le Président Sarkozy n'a pas le sens de la mesure et devrait remettre les pieds sur terre ; il devrait se rendre compte du fossé qui le sépare de ces électeurs qui cherche à tout prix à séduire.
S'il continue comme ça, sur cette belle lancée de solidarité à l'envers, je sens bien qu'il va rester sur le bord de la route à regarder le deuxième tour.
Quand on cherche, on trouve...
Je m'en fous de savoir qu'il appelle le Président des États-Unis par son prénom ou qu'il tutoie Angela. Moi aussi je tutoie le facteur qui m'amène le courrier, et alors ?
Dans un temps de crise, il doit être le premier à donner l'exemple et non pas être celui qui creuse davantage le déséquilibre..
Là, il n'a rien compris.
Rien.
Nada.
Niente.
Nothing, comme dirait son pote Barack.
Je vais prendre un Efferalgan, il me donne mal à la tête.
Quelle honte...
Et pendant ce temps-là, Fillon nous parle de rigueur.
Le monde à l'envers.
Tu parles d'un plan d'austérité...