Fête des Benoit-Joseph
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Benoît-Joseph Marsollier des Vivetières
Benoît-Joseph Marsollier | |
Autres noms | Marsollier des Vivetières |
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Activité(s) | auteur dramatique et librettiste |
Naissance | Paris 1750 |
Décès | Versailles 22 avril 1817 |
Genre(s) | opéra comique |
Benoît-Joseph Marsollier, seigneur des Vivetières, né en 1750 à Paris et mort le 22 avril 1817 à Versailles, est un auteur dramatique et librettiste d’opéras comiques français. Il prit parfois le pseudonyme de « Chevalier du Grand Nez ».
Marsollier fit représenter sur les théâtres Feydeau et Favart un grand nombre d’opéras comiques, dont la musique fut composée par Gaveaux, Méhul et Dalayrac.
Le style de ses pièces est négligé, mais naturel et l’intrigue en est généralement bien conduite. On y trouve de jolies scènes, de l’esprit, de la délicatesse et du sentiment uni au comique. Ses ouvrages les plus estimés sont : Nina, ou la Folle par amour (1786) ; Les Deux Petits Savoyards (1789) ; Camille, ou le Souterrain (1791) ; les Détenus, (1795) ; la Pauvre femme (1795) ; Marianne (1796) ; la Maison isolée, ou le Vieillard des Vosges (1797) ; Alexis, ou l’Erreur d’un bon père (1798) ; Gulnarre, ou l’Esclave persane (1798) ; l’Irata, ou. l’Emporté (1798) ; Adolphe et Clara, ou les Deux prisonniers (1799) ; une Matinée de Catinat (1801) ; le Concert interrompu (1802) ; Jean de Paris (1812) ; Edmond et Caroline, ou la Lettre et la réponse (1819).
Surtout connu comme fécond librettiste d’opéras comiques, Marsollier des Vivetières a écrit notamment les livrets de : Adolphe et Clara, (1799) ; Alexis, ou l’Erreur d’un bon père, (1798) ; Camille, ou le Souterrain, (1791) ; Céphise, ou l’Erreur de l’esprit ; Edmond et Caroline, ou la Lettre et la réponse ; Gulnare, ou l’Esclave persane, (1797) ; Le Traité Nul ; Les Deux Petits Savoyards, (1789) ; Nina, ou la Folle par amour, (1786).
La nièce de Marsollier, la comtesse Anne-Marie de Beaufort d'Hautpoul, a publié les Œuvres choisies de son oncle (Paris, 1825, 3 vol. in-8°).
Il aurait été affublé du sobriquet de « chevalier au grand nez », ce qui, au vu de son portrait, peut paraître légitime.
Il aurait été par ailleurs avocat au Parlement.
Enfin, son nom est relaté à la page 87 du Guide des cavernes touristiques de France, ainsi que dans Grottes et abîmes, dus tous deux à la plume de Pierre Boulanger, ex-président de la Fédération française de spéléologie. Selon Boulanger, Benoît-Joseph Marsollier aurait été un explorateur de la grotte des Demoiselles dans l’Hérault les 7 et 15 juillet 1780.
Source Wikipedia