Fibromyalgie, mieux se soigner c’est possible !
Prima note que la fibromyalgie « touche 1,5 million de personnes en France (2% de la population). Cette maladie essentiellement féminine (huit femmes pour deux hommes) concerne 6% des Françaises entre 40 et 60 ans.
Les malades se plaignent de problèmes musculaires et articulaires intenses, troubles du sommeil, raideur matinale, céphalées de tension, côlon irritable, baisse de moral syndrome des jambes sans repos.
Du fait de ces symptômes diffus, mal définis, la fibromyalgie a longtemps été considérée comme une manifestation d'ordre psycho-somatique ».
Le mensuel explique que selon l’EULAR (European League Against Rhumatism), « bien que l'OMS l'ait reconnue en 1992 comme maladie à part entière, les médecins la prennent souvent pour un symptôme annexe de la dépression ».
Mais aujourd’hui,
il semble que l’on comprenne mieux le mécanisme de cette maladie qui
« correspondrait à une anomalie du contrôle central de la douleur, avec une réduction du seuil douloureux et un manque de capacité d'adaptation », et dont les premiers symptômes « sont toujours corrélés à un choc psychologique ou à un accident d'ordre physique ».
Prima ajoute enfin que les personnes souffrant de fibromyalgie souvent « craignent une maladie grave, ce qui accroît leur stress et retentit sur leur sécrétion de cortisol. Les malades souffrent alors d'un sentiment d'abandon, de découragement et de détresse émotionnelle. (...) Il est donc essentiel d'établir une relation de confiance avec le thérapeute, pour qu'il puisse évaluer correctement l'impact de la maladie au quotidien ». Pour conclure, Prima explique qu’il faut « limiter la douleur en évitant l'escalade des antalgiques puissants et des antidépresseurs. »
neuroscoop.net Prima Novembre 2009