Henner est inconsolable après le décès de sa chère Philomène. Presque
tous les jours, il est au cimetière où il prie pour le repos de son âme.
- Dass ich dich so friej verliere hab müen, lewi Philomène ! Ohne dich
kann ich nit sin ! Wenn d’numme zerrück koenntsch kumme !
Au moment de cette invocation adressée au ciel, une taupe pousse la
terre vers le haut. Effrayé, Henner frappe plusieurs fois le sol
fraîchement remué ! de son pied gauche :
- Wursch G’spass verstehn, Philomène ! Blie numme drunte ! Ich hab’s
schunn mit de Melanie, wo mich so lieb treeschte düet !
(J'espère que tu comprends l'humour Philomène, restes où tu es, j'ai déjà Mélanie pour me consoler !)