Ce qui fait la qualité de "l'iPad, c'est moins ce que l'on peut faire - surfer sur internet, envoyer des courriels, jouer à des jeux, lire des livres, etc. - que la façon dont on peut le faire", a souligné le journaliste spécialisé dans les nouvelles technologies Edward C. Baig. "La tablette d'Apple est ludique, simple, époustouflante à voir et d'une rapidité extrême", a-t-il ajouté.

Le New York Times a lui aussi vanté les mérites de la tablette -un écran tactile entouré d'une coque en aluminium qui propose la plupart des 150.000 applications disponibles sur l'iPhone-, estimant qu'elle était "rapide et légère". Le quotidien a également jugé l'objet "si facile à utiliser, qu'il entre vraiment dans le cadre d'une nouvelle catégorie de gadgets".

La ruée vers l'iPad
Dès le premier jour de sa sortie aux Etats-Unis, le 3 avril à 9h, (heure locale selon les fuseaux horaires) pour les pré-commandes -les autres devront attendre 15h- l'iPad est prédit à un succès retentissant. Lors de l'ouverture des réservations le 12 mars dernier, 120.000 tablettes ont déjà été pré-commandées. Les analystes financiers de Bernstein estiment que le groupe pourrait écouler entre 300.000 et 400.000 tablettes pendant le week-end de lancement, et 2,2 millions d'ici la fin de son exercice fiscal, fin septembre.

L'iPad sera vendu dans les rayons des Apple Store et des magasins de la chaîne de matériel électronique Best Buy, pour un prix compris entre 499 et 829 dollars. Les appareils commandés sur internet doivent être livrés le même jour. Dans un premier temps, les consommateurs ne pourront trouver que la version équipée du Wifi, avant que ne débarquent fin avril les tablettes offrant la 3G.

C'est aussi fin avril -la date du 24 avril a été avancée- que neuf autres pays: France, Canada, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Espagne, Suisse, Japon et Australie, pourront dévorer la nouvelle pomme d'Apple. Alors patience...