Domenech voulait partir après la mutinerie... Blatter pense que la France était trop vieille...
Le sélectionneur de l'équipe de France, Raymond Domenech, lors de la lecture devant la presse du communiqué des joueurs réclamant le retour de Nicolas Anelka chez les Bleus, le 20 juin 2010 à Knysna (Afrique du sud) F.Mori/Sipa
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Ruffier parle
Invité de dernière minute dans la galère bleue après la blessure de Cédric Carrasso, le gardien de but de l'AS Monaco, Stéphane Ruffier, est revenu lui aussi sur l’affaire du bus et de l’entraînement boycotté le 20 juin dernier. A la différence des Evra, Malouda, Henry et Abidal, Ruffier, il dément – un peu – l’idée d’une grève décidée par tous les joueurs. «Sûrement, il y a des joueurs qui n'ont pas voulu faire ça. Je pense que les gens le savent. Il y a des joueurs qui, au fond d'eux, n'avaient pas la même décision», révèle-t-il dans un entretien à Canal+.
La France trop vieille pour Blatter
Il ne faut pas chercher plus loin les raisons de l'échec de l'équipe de France. Pour Sepp Blatter, président de la FIFA, les Bleus étaient tout simplement trop vieux.
«La France n'avait aucun joueur de moins de 23 ans dans le groupe des 23, et l'Italie un seul, mais il n'a pas joué»,
a-t-il déclaré mardi. L'Allemagne ou le Ghana (aux effectifs plus jeunes) «sont des exemples positifs si on compare avec la France et l'Italie».
Raymond Domenech a failli partir après la grève
Selon une information révélée par France Football de mardi, Raymond Domenech était sur le point de quitter le Peluza Resort Hotel de Knysna à la suite de la mutinerie des joueurs de l’équipe de France, le 20 juin dernier. Le sélectionneur des Bleus aurait même fait savoir qu’il faisait des valises, avant d’être convaincu par Djibril Cissé, qui lui demanda pardon au nom des joueurs, de rester.
Aragones, un pessimiste
Luis Aragones fait sa tête des mauvais joueurs. Très critique avec l’équipe, l’entraîneur espagnol des champions d’Europe en 2008 craint beaucoup le 8e de finale contre le Portugal. «Je ne suis pas très optimiste», avoue-t-il lors d’un entretien à la SIC (le TF1 portugais). «La vertu de l’Espagne est fondamentalement la possession du ballon. Mais si le Portugal sait le lui subtiliser, je crois qu'il va avoir des options de gagner, pas avec facilité, mais avec une certaine commodité.»
Zapaterro y croit, lui
A en croire le chef du gouvernement, on n’a pas seulement parlé de l’avenir du monde lors du dernier G20 à Toronto. José Luis Zapaterro avoue que la Coupe du monde s’est aussi immiscée dans les discussions. «J’ai parié comme presque tout le monde que l’Espagne sera en finale et j’espère ne pas me tromper.» Son homologue portugais, José Socrates n’a pas eu l’occasion de le contredire puis que le Portugal n’était pas convié à ce sommet.
20minutes.fr 29/06/2010
Stéphane Ruffier a raconté sa version des problèmes rencontrés par l'équipe de France lors de la coupe du monde 2010.
Appelé de dernière minute pour remplacer Cédric Carrasso lors de la coupe du monde 2010, Stéphane Ruffier, le gardien de l'AS Monaco, a vécu de l'intérieur les problèmes rencontrés par les bleus.
Il a raconté sa version des faits lundi dans le Canal Football Club. Cette version est un peu différente du discours préparé et récité par Evra, Abidal et Henry. Pour Ruffier, "ce ne sont que quelques joueurs qui ont décidé de boycotter l'entraînement. Patrice Evra a fait des choix avec d'autres joueurs. On a pris part à ces choix. On est ensuite resté dans cette solidarité et on ne s'est pas entraîné le dimanche. Sûrement, il y a des joueurs qui n'ont pas voulu faire ça. Je pense que les gens le savent. Il y a des joueurs qui, au fond d'eux, n'avaient pas la même décision".
Il explique également que pour sa part il a "suivi le groupe parce que je venais d'arriver et, pour moi, ce n'était pas évident de pouvoir faire quelque chose à côté. On ne se détache pas d'un groupe. C'est une question de solidarité." Avant d'ajouter "il s'est passé des choses qui resteront toujours dans ce bus."
Ainsi contrairement aux premières déclarations de Evra, Abidal et Henry, juste après l'élimination de la coupe du monde 2010, Ruffier admet que tous les joueurs de l'équipe de France n'étaient pas d'accord avec la décision de boycotter l'entraînement.