Dimanche 3 juillet 2011703/07/Juil/201108:00
Y aura t-il un nouveau scandale au Racing Club de Strasbourg?
J'espère que la période la plus sombre de l’histoire du Racing de Strasbourg avec Jafar Hilali à peine achevée, ne va pas en cacher une autre avec le nouveau repreneur Graeff, dont les anciens doivent sans nulle doute se souvenir du scandale provoqué par Bernard Graeff, N°1 de l'Arnaque en 1996. En espérant que le fils Sébastien Graeff, intègre, arrivera à faire remonter le Racing en Ligue 2, puis enfin la Ligue 1.
L'espoir faire vivre, n'est-ce pas?
En tout cas, le Racing redevient alsacien avec tous les espoirs retrouvés de ses dignes supporters de la Haute et de la Basse Alsace .
Doc de Haguenau
Vous trouverez ci-dessous l'article d'origine de 1996
Le roi de la loterie à gogo écope du gros lot. Deux ans avec sursis et 200 000 F d'amende pour Bernard Graeff, patron de FDS.
MAUSSION Catherine
Bernard Graeff, PDG de France Direct Services (FDS), société de
vente par correspondance spécialisée dans le colifichet et les pseudo-loteries, a écopé hier de deux ans d'emprisonnement avec sursis et de 200 000 francs d'amende. Le tribunal correctionnel de Grasse est allé au-delà des quinze moins requis par le procureur aux chefs d'escroquerie, de publicité mensongère, d'infractions à la législation sur les loteries, de banqueroute et d'abus de biens sociaux. En outre, Graeff est condamné à trois ans de mise à l'épreuve, à l'interdiction totale d'exercer ses droits civils civiques et de famille pendant cinq ans, ainsi que de gérer directement ou indirectement une entreprise commerciale pour la même période. Enfin, il devra indemniser ses victimes. Plus de 15 000 plaintes s'étaient accumulées au fil des huit ans d'instruction, à mesure que les loteries bidons succédaient aux loteries bidons (Libération des 25 au 29 novembre 1996). Au final, 1 382 plaignants seulement s'étaient constitués partie civile en novembre, à l'ouverture de l'audience. Pour ce procès hors du commun, le tribunal avait loué le palais des Congrès, tout proche, afin de pouvoir accueillir ceux qui auraient fait le déplacement. A procès hors norme, jugement fleuve. Débutée à 8h30 hier matin, la lecture s'est poursuivie plusieurs heures durant. Il fallait égrener chacune des 1 382 plaintes, dire si elles étaient ou non recevables, et donner le montant des indemnisations. Au final, celles-ci se révèlent plutôt minces. La moitié des parties civiles ont été déboutées, tandis que pour l'autre moitié les indemnisations se situent entre 1 000 et 2 500 francs. Me Mireille Espesset, qui défendait quelques dizaines de rmistes et autres bénéficiaires de l'aide judiciaire, se disait très déçue par cette décision pénale. «Il est clair que dans ces affaires, il vaut mieux saisir les juridictions civiles et réclamer simplement la valeur du lot qu'on vous dit avoir gagné. Les tribunaux civils suivent les plaignants de plus en plus souvent.» Me Jérôme Frank, avocat de la Confédération syndicale du cadre de vie, estime, face à cette affaire qui a engorgé le tribunal de Grasse pendant de nombreux mois, qu'il est plus que jamais indispensable «d'instaurer en France l'action de groupe», une procédure qui serait beaucoup plus efficace pour mettre un terme aux escroqueries à très grande échelle.
D'autres condamnations, concernant des affaires connexes, ont été prononcées à l'encontre de Bernard Graeff. Dans deux d'entre elles il a été relaxé, dans deux autres il a été condamné à des peines d'amende de quelques centaines de milliers de francs. L'un de ses avocats, Me Klein, annonçait hier qu'il allait faire appel. En redressement judiciaire depuis le 14 avril 1996, FDS, estimait-il, a déjà payé la médiatisation du procès .
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